L’université d’Abomey-Calavi a accueilli du 9 au 10 novembre 2023, les travaux du Colloque international sur la Zone de libre- échange continentale africaine (Zlecaf). La cérémonie de clôture s’est déroulée sous l’autorité du ministre d’État chargé du développement, représenté à la cérémonie.
Œuvre de l’Observatoire de la Francophonie économique (Ofé), la Chaire en gouvernance et droit du commerce international (Cgdci) de l’Université de Montréal (Québec Canada) et l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin (Uac) à travers la Faculté de droit et de sciences politiques (Fadesp), les débats du Colloque international sur la Zone de libre- échange continentale africaine (Zlecaf) ont tourné autour du renforcement des capacités et surtout, du partage de connaissances pour un développement économique inclusif et durable. Les experts et intellectuels africains intéressés par la question ont mené la discussion autour de la construction et la mise en œuvre d’une zone du libre échange, à l’échelle continentale africaine.
A la cérémonie de clôture, le représentant du ministre du commerce s’est félicité du choix porté sur le Bénin pour abriter le colloque.
Pour sa part, le vice-recteur chargé des partenariats communautaires et internationaux de l’Université de Montréal (Québec Canada), Valérie Amiraux a fait part de sa fierté de participer au colloque riche par les débats qui s’y sont menés à travers différents panels. Toutes choses lui ayant permis de tirer des leçons et de toucher du doigt certains enjeux prioritaires autour du libre échange. Elle se dit édifiée par cette expérience intellectuelle et de liberté académique. « Nous avons assisté à des réflexions profondes, des thématiques riches, animées et passionnées d’échanges contradictoires et fructueux, … qui ont suscité fortes réticences, qui ont suscité de la suspicion parfois, des ambitions quelques fois, mais rarement le désintérêt », a fait savoir directeur de l’Observatoire de la Francophonie économique (Ofé). Hervé Agbodjan Prince a évoqué en l’occurrence la question du panafricanisme économique qui a suscité de l’intérêt. « Nous avons convenu que le panafricanisme économique n’est pas le repli identitaire, encore moins de l’isolationnisme économique. L’idée de produire africain, de consommer africain, et/ou d’exporter africain, n’est ni ringarde, ni revancharde, elle est ambitieuse, elle apporte un sursaut à la solidarité et au désir d’une Afrique qui vibre au quatre coins du monde », a-t-il laissé entendre. L’Afrique doit savoir tirer profit des innovations en cours, des avantages du commerce électronique et de toutes les opportunités qu’offre l’intelligence artificielle, a recommandé Hervé Agbodjan Prince. Il a, en son nom personnel et au nom de sa structure, salué la disponibilité des participants et exprimé sa reconnaissance aux différents acteurs ayant contribué à la réussite de l’évènement.
Le représentant du ministre d’État charge du développement, Yacoubou Amadou s’est félicité de la tenue du colloque qui a permis aux chercheurs non seulement d’approfondir leurs réflexions sur ce sujet d’intérêt commun, mais aussi de créer un cadre d’échanges et d’interaction avec les décideurs et autres acteurs commis à l’aide à la décision. Le gouvernement béninois est concerné par le sujet et espère bénéficier de l’éclairage des sachant tout en ayant l’opportunité de partager ses espérances et ses craintes, a-t-il déclaré.
La remise d’attestation de participation a mis une fin définitive à la rencontre.
Thomas AZANMASSO
