Le développement d’une nation ne repose pas uniquement sur la qualité de ses projets. Il dépend aussi, de manière plus silencieuse mais déterminante, de la stabilité. La stabilité crée un cadre de prévisibilité. Elle permet aux citoyens de se projeter, aux acteurs économiques de décider et aux partenaires de s’engager. Lorsqu’elle est présente, elle installe la confiance, préalable essentiel à l’investissement.
L’investissement, qu’il soit public ou privé, recherche avant tout la durée et la lisibilité. Il alimente la croissance qui, lorsqu’elle est bien orientée, favorise la création d’emplois, le développement des infrastructures et l’amélioration progressive des conditions de vie. Une croissance partagée renforce alors la cohésion sociale, laquelle contribue à son tour à consolider la stabilité.
Mais cet équilibre demeure fragile. Toute rupture de stabilité entraîne généralement un retrait rapide de la confiance. Les projets ralentissent, les financements se tendent, et le temps nécessaire pour rétablir une dynamique positive est souvent long.
Réagissant aux événements du 07 décembre 2025, Martial Kpochan souligne avec clarté qu’« aucune atteinte à la sûreté de l’État n’est acceptable : la légitimité ne naît pas de la force des armes, mais du cœur des peuples ».
Pour cet expert-comptable et promoteur de l’économie de l’être, la stabilité constitue un socle. Elle n’apparaît pas comme une contrainte, mais comme un choix stratégique de développement, fondé sur la constance, le dialogue, la discipline et la patience.
