‎Toutes les velléités de succession au Président Mathurin De Chacus sont mises en veille. C’est un secret de polichinelle que le Bénin et ses fils savent mettre de côté leurs guéguerres intestines et égos surdimensionnés face aux besoins de sursaut patriotique. Les exemples sont par ailleurs légion.

Les acteurs du sport roi et en particulier les candidats à la candidature au fauteuil du Président de la Fédération béninoise de football ne songent pas mettre en mal ce principe sacro-saint de la vie sociétale au Bénin. Malgré leur pressante envie de succéder au Président Mathurin De Chacus, les différents états majors des prétendants sont contraints à un temps creux dans le déroulement de leur planning d’activités entrant en compte pour la conquête du siège suprême de la FBF. L’union sacrée autour des Guépards du Bénin pour la Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025 oblige.

‎La vitesse des bruits de couloirs s’estompe. Les stratagèmes pour faire adhérer les acteurs (potentiels délégués à la prochaine AGE) à leurs causes sont mis en veilleuse. La convergence de vision au sein des acteurs est au beau fixe. Des partages de temps de convivialité entre futurs adversaires, ne serait-ce que pour le moment, sont remarquables. Mais jusqu’à quand cette dynamique va-t-elle continuer ? À cette interrogation, nous pouvons répondre sans ambages, le temps de l’expédition marocaine de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. « Après la pluie, c’est le beau temps » dixit une maxime populaire. À la Fédération béninoise de football, après le temps d’accalmie couvrant la période (avant et pendant) de la CAN Maroc 2025, surviendra incontestablement celui de la tempête.

‎Dès la fin de la campagne du Bénin à la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, la bataille pour l’alternance au poste de la présidence de la FBF reviendra au premier plan des objectifs. C’est une évidence ! Les arsenaux des différents états majors referont surface et seront de nouveau mis en branle pour la victoire de leur leader. L’autre chose qui s’apparente évidente pour l’élection d’août 2026 à la FBF, serait la diversité dans les choix. Avec ce qui se présage, les élections d’août 2026, n’auront peut-être rien de semblable à celles de 2018 et 2022. Si les élections qui ont porté le Président Mathurin De Chacus à la tête de la FBF étaient à juste titre considérées comme des simples formalités procédurales car n’ayant jamais eu de challengers, celles auxquelles participera son successeur seront d’un autre acabit. La conquête du siège du président ne sera pas du beurre à couper pour les différents aficionados du poste. Mais en attendant, ce temps de forte précipitation, il urge que tous les acteurs s’unissent et se lèvent comme un seul homme pour faire bloc derrière les Guépards du Bénin d’ici jusqu’en terre marocaine.

Jeraud LANGANFIN GLELE

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