L’Institut de recherche pour le développement (IRD) a organisé jeudi, 13 novembre 2025, un nouveau numéro du Café de la science. Ce rendez-vous scientifique qui s’est déroulé au Centre national hospitalier universitaire (CNHU-HKM) à Cotonou a permis de mener des réflexions profondes autour des traumatismes de la route…
« Les traumatismes de la route : Un enjeu majeur de santé publique et de développement » tel est le thème autour duquel se sont articulés les échanges et communications durant le Café des sciences. Organisés par l’IRD, les cafés de science se veulent des conférences scientifiques grand public sur des sujets scientifiques et des enjeux de développement. Le présent café des sciences a permis de mettre en lumière, l’importance de la collecte des données sur la situation pour mieux orienter les politiques publiques et cibler les interventions de prévention des traumatismes de la route.
Selon l’Institut de recherche pour le développement, les accidents de la route provoquent des centaines de milliers de décès et des millions de blessés chaque année avec un impact particulièrement lourd dans les pays à revenu faible et intermédiaire. En Afrique et notamment au Bénin, la croissance rapide de la mobilité urbaine, la place centrale des deux-roues motorisés font des traumatismes routiers, une cause importante de mortalité, de handicap et de vulnérabilité sociale.
Dans son intervention, le représentant du Directeur du CNHU-HKM a fait savoir que les traumatismes de la route se révèlent un sujet d’importance capitale pour le système de santé, la sécurité des populations et le développement national. » Les traumatismes routiers représentent l’une des premières causes de mortalité chez les jeunes adultes en Afrique et le Bénin n’échappe pas malheureusement à cette réalité. Ils ont un impact majeur sur nos services d’urgence, sur la chirurgie, sur la rééducation mais aussi sur les familles et sur l’économie nationale » a-t-il déclaré. A l’en croire, le présent Café des sciences se veut une occasion de faire dialoguer les chercheurs, cliniciens, acteurs de terrain, partenaires techniques et décideurs. Ceci, dans l’optique de mieux appréhender les déterminants des traumatismes routiers, identifier les leviers d’action et proposer des solutions adaptées. Les échanges ont permis d’évoquer l’état des lieux de la sécurité routière en Afrique et au Bénin en particulier ainsi que les pistes d’action prioritaires notamment en matière de collecte de données, de prévention ciblée et des politiques publiques intégrées.
A.B



