Dans leurs quêtes communes de disposer de cadres techniques compétents à même de rivaliser avec ce qui se fait de mieux dans le monde du handball, la Fédération béninoise de handball et la Confédération Africaine de handball se sont données la main pour organiser une formation certifiante de la Licence C IHF au profit des techniciens africains. En effet, depuis ce 03 Novembre 2025 et ceci pendant dix jours, des stagiaires venus de six différents pays africains participent à Cotonou au Bénin, sous l’égide de l’expert IHF, Gilles Malfondet, à une formation des entraîneurs de Handball pour l’obtention de la Licence C IHF.
Après l’édition 2024, la ville de Cotonou au Bénin accueille pour la deuxième fois de son histoire la formation des entraîneurs de Handball pour l’obtention de la Licence C IHF depuis ce 03 novembre 2025. En effet, la capitale économique du Bénin abrite une importante session de formation réunissant quarante stagiaires venus de six pays d’Afrique que sont le Bénin, nation hôte, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Togo et la Guinée Équatoriale pour l’obtention de la Licence C IHF, un diplôme essentiel pour exercer en tant qu’entraîneur reconnu. « Le parchemin ou le titre ne fait pas la compétence. Mais il est la reconnaissance de pouvoir officier, de pouvoir pratiquer, sur les bancs de touche, sur les bancs des compétitions continentales et internationales. » a rappelé l’expert IFH, Gilles Malfondet, formateur principal de ladite section.
Pour le président de la Fédération béninoise de handball, Sidikou Karimou, les présents stagiaires auront indéniablement une part importante dans le développement du handball africain. À cet effet, ils les invitent à plus d’abnégation. « Chers stagiaires, vous représentez la génération montante du handball africain. Nous comptons beaucoup sur vous. Nous comptons sur vous pour élever le niveau de nos joueurs, pour que quand nous venons au terrain, quand nous suivons les matchs, qu’on puisse dire, si l’entraîneur n’était pas là, on n’aurait pas ce résultat. C’est parce qu’il a fait peut-être ce temps mort, qu’il a opéré cette nouvelle tactique que son équipe a gagnée. Nous attendons beaucoup sur vous. » a-t-il notifié. Par ailleurs, le formateur, Gilles Malfondet se dit disposer à tout donner pour faire de ces stagiaires des professionnels aguerris. « Sachez compter sur moi pour donner le maximum pour qu’on puisse faire réussir l’ensemble des stagiaires sur cette séquence. » s’est-il engagé. Faut-il le rappeler, la présente section de formation débutée le 03 novembre connaîtra son épilogue le 12 novembre prochain.
La formation, le leitmotiv de la CAHB
Renforcer les compétences techniques et pédagogiques des cadres techniques, c’est le leitmotiv de l’exécutif de la Confédération Africaine de Handball depuis l’avènement du Président Mansourou Arèmou, a fait savoir Kévin Konan, représentant la Confédération Africaine de Handball sur la formation. « La Confédération africaine de Handball travaille durement dans le domaine de la formation, et ce depuis que le président de la Confédération africaine de Handball, le docteur Mansourou Arèmou, a pris les rênes. C’est vrai, nous organisons des compétitions, mais à côté des compétitions, nous organisons aussi des formations pour permettre à ce que les cadres techniques au niveau africain puissent concurrencer les cadres au plan européen, au plan mondial » a lâché Kevin Konan. Ainsi vient à point nommé la demande d’organiser la formation de la Licence C IHF par le Bénin, a martelé Kévin Konan. « C’est une joie pour nous d’organiser ce stage d’autant plus que ça fait quelques temps que le Bénin travaille dans le sens, d’améliorer les compétences de ses entraîneurs. Il faut dire que ça fait pratiquement deux ans que le Bénin a organisé des licences D. Lorsqu’on a reçu la demande d’organiser une licence C, on n’a pas hésité un seul instant, parce que vu les compétences déjà des entraîneurs, et vu qu’il y avait déjà deux licences D qui avaient été organisées, il était bon de sauter sur l’opportunité pour octroyer la licence C. » a-t-il déclaré.
Note importante. Les diplômes obtenus sur le continent africain n’ont rien à envier à ceux octroyés par les autres confédérations car ces derniers ont une valeur internationale. « Aujourd’hui, lorsqu’on fait une licence C ici, en Afrique, ça a la même valeur qu’une licence C en Asie, ça a la même valeur qu’une licence C en Amérique latine, de même qu’une licence C en Amérique du Nord parce que c’est un programme initié par l’IHF en collaboration avec les différentes confédérations. » a clarifié le représentant de la CAHB, Kévin Konan.
Jeraud LANGANFIN GLELE





