Vendredi 31 octobre 2025, le marché moderne de Guéma a été officiellement mis en service à Parakou. Le lendemain, samedi 1 novembre 2025, c’est le tour du marché moderne de Djougou d’être ouvert aux populations. Les deux événements ont enregistré la présence de la ministre de commerce, la Directrice générale de l’ANaGeM, des autorités politico-administratives locales et des têtes couronnées des deux villes.
Le marché moderne de Guèma est joyau architectural qui redéfinit le visage commercial de la métropole du Nord. Implanté sur 4,8 hectares et couvrant une superficie de 8 326 m², le nouveau marché moderne de Guèma n’a rien à envier aux grands centres commerciaux des capitales africaines.
Il compte 587 places de vente, dont 448 étals primeurs, 65 étals boucherie, 10 étals poissonnerie, 64 boutiques et 10 restaurants. S’y ajoutent une salle polyvalente, une chambre froide, un local administratif, un parking spacieux, un système de gestion des déchets, et des sanitaires modernes. Entourée des autorités politico-adùinistratives, la ministre de l’industrie et du commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a fait une visite guidée des infrastructures.
Dans son allocution, la Directrice générale de l’ANaGeM, Eunice Loisel Kiniffo a laissé entendre que le marché de Guéma est le reflet concret du Bénin moderne voulu par le Président Patrice Talon. « Il est un levier de croissance, un moteur d’intégration régionale et un espace de dignité retrouvée ». Elle n’a pas manqué d’appeler les commerçants à la responsabilité : « Ce marché ne peut durer sans entretien. Chacun doit contribuer à sa pérennité, en s’acquittant de la redevance journalière. C’est le prix de la durabilité, de la propreté et de la sécurité ». A sa suite, la ministre de l’Industrie et du commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a rappelé que le marché moderne de Guèma est le 16ᵉ marché de détail construit dans le cadre du vaste programme gouvernemental de modernisation des infrastructures commerciales. Ce programme, selon elle, incarne la volonté du Chef de l’État Patrice Talon de faire des marchés béninois des pôles économiques structurés, sûrs et attrayants. « Ce projet redonne aux femmes commerçantes leur place centrale dans le développement. Elles sont les piliers de notre économie quotidienne », a-t-elle insisté.
Le Préfet du Borgou, Djibril Cissé, a, pour sa part, exprimé sa fierté de voir Parakou consolider son rôle de locomotive économique du septentrion. Même son de cloche de la part de Janvier Yahouédéhou, coordonnateur du collège des ministres conseillers. Il a salué « la cohérence du programme d’infrastructures commerciales » et réaffirmé « l’engagement du Gouvernement à faire du commerce un vecteur d’inclusion et de prospérité ».
Marché moderne de Djougou
Il est le dix-septième du genre livré sous l’impulsion du Président Patrice Talon. Construit sur 6 369 m², le marché moderne de Djougou met à la disposition des usagers 424 places de vente dont 359 étals primeurs, 8 étals boucherie et 57 boutiques, un local administratif, une infirmerie, deux chambres froides, un monte-charge, des locaux techniques, un parking et des sanitaires modernes. Pour la Dg/ANaGem, ce marché change des vies qui s’améliorent, des revenus qui se sécurisent et une communauté qui se renforce. La ministre de l’industrie et du commerce a souligné qu’il n’y a pas si longtemps, le marché de Djougou racontait une autre histoire : celle des allées poussiéreuses ou boueuses selon la saison, des étals improvisés sous un soleil brûlant, des commerçantes exposées aux intempéries. Aujourd’hui, le contraste est saisissant. Le marché de Djougou, a-t-elle rappelé, n’est pas qu’un ensemble de bâtiments : « Il est le reflet d’une transformation, d’un progrès tangible, d’une fierté retrouvée. Il incarne la volonté de donner un nouveau visage à nos villes et de replacer nos commerçants au cœur du développement. ». Ce marché est le vôtre. Prenez-en soin. Faites-en un espace de solidarité, de discipline et de prospérité. Que chaque étal, chaque sourire, chaque échange ici contribue à faire rayonner Djougou comme un modèle de dynamisme économique, a-t-elle lancé.
M.M



