Ces derniers jours, l’espace numérique béninois a été secoué par des propos inacceptables, diffusés par certains activistes, qui ont tenté, à travers les réseaux sociaux, de semer la discorde entre les peuples béninois gabonais. Ce comportement aurait pu avoir des conséquences diplomatiques et sociales graves. Heureusement, la sagesse et la fermeté du chef de l’État, Patrice Talon, ont une fois encore prévalu. Par une décision claire, responsable et hautement stratégique, le président a su rappeler les limites de la liberté d’expression, et poser des balises fermes contre les dérapages numériques. Koumagnon Alberto Dinero exprime sa reconnaissance au Chef de l’État béninois pour cette décision salutaire, source de paix et de concorde entre les deux peuples.

Le gouvernement béninois réagit aux invectives et propos jugés “outranciers” échangés entre Béninois et Gabonais sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué publié mardi 24 septembre 2025, le gouvernement a invité les internautes des deux pays à privilégier la “retenue” et une communication “responsable et respectueuse”. Mais l’exécutif va plus loin en annonçant que “des poursuites judiciaires seront engagées à l’encontre de toute personne proférant des invectives ou des propos outranciers envers les autorités ou incitant à la haine”.

Pour Koumagnon Alberto Dinero, en sanctionnant ces dérives verbales graves, qui n’ont aucun fondement dans la tradition d’hospitalité, de paix et de fraternité du Bénin, le président Patrice Talon envoie un message fort à la nation : les réseaux sociaux ne doivent pas être un terrain d’impunité ni un instrument de haine.

À en croire ses propos, le Bénin, sous sa gouvernance, se positionne résolument comme un État de droit, mais aussi un pays qui veille à la préservation de son image et de ses relations avec les autres nations, notamment le Gabon, un pays frère avec lequel le Bénin partage une longue histoire de coopération et de respect mutuel.

« Nous, citoyens conscients, observateurs engagés, et panafricanistes convaincus, saluons cette décision avec reconnaissance. Il ne s’agit pas simplement de sanctionner des individus, mais bien de préserver la cohésion nationale et de protéger l’unité africaine contre les poisons de la division et de la xénophobie », fait-il observer.

À travers cette action, affirme-t-il, le président Talon montre qu’il comprend l’enjeu de l’ère numérique : un mot peut enflammer une nation, une vidéo peut entacher l’image d’un peuple. Il est donc vital que des garde-fous soient établis pour éviter que les réseaux sociaux ne deviennent les bras armés de la haine. «  À Son Excellence le Président Patrice Talon, merci pour votre lucidité, votre courage et votre détermination à faire du Bénin un exemple de responsabilité numérique sur le continent africain.  Votre décision est non seulement salutaire, mais aussi porteuse d’espoir pour une Afrique numérique plus éthique, plus respectueuse et plus unie », conclut-il.

Th.A.

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