L’étau se resserre pour les véhicules aux vitres teintées. À partir du 1er octobre, l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) ne fera plus de quartier et compte bien faire respecter l’interdiction, quitte à sanctionner sévèrement les contrevenants.
Le premier octobre approche à grands pas, et avec lui, l’entrée en vigueur de l’interdiction de l’utilisation des vitres teintées au Bénin. L’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) ne déroge pas à la règle et a annoncé une répression sans merci pour tout véhicule qui ne se conformera pas à cette décision.
Selon les explications de Laure Togbé, Responsable Littoral de l’ANaTT, au micro de Matin Libre Télévision, l’ANaTT est la structure responsable de la délivrance des autorisations pour les véhicules dont les vitres sont teintées d’origine. Bien que consciente que certains véhicules sortent d’usine avec une légère teinte d’origine, elle a constaté un phénomène préoccupant : des propriétaires de véhicules rendent leurs vitres excessivement opaques après l’achat. Cette pratique, qui va à l’encontre de la sécurité routière et des mesures de contrôle, doit cesser. C’est pourquoi l’Agence appelle ces automobilistes à retirer l’excédent de teinture, cette couche supplémentaire de teinte pour se conformer à la réglementation et éviter lessanctions.
La décision concerne également les propriétaires de véhicules qui, à l’origine, n’avaient pas de vitres teintées mais les ont fait poser par la suite. Ces derniers sont aussi priés de se conformer à la décision, sous peine de se voir infliger des amendes et d’autres mesures répressives. L’objectif de cette opération est de garantir la sécurité sur les routes en assurant une meilleure visibilité et en facilitant les contrôles routiers. Dès le 1er octobre, la répression sera la seule réponse face aux vitres teintées. Finie la tolérance, tout véhicule en circulation avec des vitres non conformes subira les conséquences.
Fifonsi Cyrience KOUGNANDE
