Un nouveau regroupement au Niger vient de se constituer pour faire opposition au régime militaire en place. Le G25 revendique une dizaine d’acteurs, d’organisations de la société civile et des médias. Pour des raisons de sécurité, tous requièrent l’anonymat. Ce samedi, le G25 a publié son premier communiqué, pour demander notamment la libération du président Mohamed Bazoum, le retour à l’ordre constitutionnel ou encore une nouvelle stratégie contre le terrorisme.
Ils considèrent que le Niger est dans « une impasse politique », et entendent se battre pour l’« avenir de la jeunesse » et la « stabilité de la nation ».
En mars 2025, le Général Tiani a été investi président de la République pour au moins cinq ans et les partis politiques du Niger ont été dissous. Les personnalités de la société civile et des médias regroupés au sein du G25 réclament « la fin de la mainmise militaire sur le pouvoir ».
Pour sa sécurité, RFI préserve l’anonymat de ce porte-parole : « La question du retour à l’ordre constitutionnel et démocratique n’est pas à l’ordre du jour pour les militaires. Des forums, des mascarades ont été organisées pour faire croire que c’est le peuple nigérien qui a accordé cinq années supplémentaires aux autorités actuelles. Mais pour connaître l’avis des populations, il faut organiser des élections. »
Le G25 réclame aussi la libération du Président Bazoum et de tous les détenus politiques, le respect des droits humains et des libertés fondamentales, ainsi qu’une nouvelle stratégie « nationale, inclusive et efficace » contre le terrorisme.
rfi