Le public sportif béninois a trop vite crié la victoire. La fin du déclassement du stade GMK de Kouhounou n’est pas pour maintenant. L’euphorie qui a suivi la publication de la liste des stades approuvés par la Confédération Africaine de Football (CAF) susceptibles de recevoir les rencontres des CAN U17, U20, U23 et des tours qualificatifs de la Coupe de la Confédération CAF et Champion’s League chez les hommes a été de courte durée pour les béninois.
Soixante-douze heures, c’est le temps qui a séparé l’homologation du stade GMK de Cotonou par la CAF et son rétropédalage. En effet, confirmé parmi les stades ayant obtenu l’aval de la faîtière pour accueillir les rencontres des tours préliminaires des deux représentants béninois aux compétitions africaines ( Champion’s League africaine pour Dadjè FC et Coupe de la Confédération CAF en ce qui concerne Coton FC), le stade GMK est rattrapé par la patrouille de la CAF, trois jours plus tard. Après le rapport de la commission d’inspection diligentée par la CAF à Cotonou, la Confédération Africaine de Football est revenue sur sa décision et a fait rejoindre le Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou aux vingt stades non validés inscrits dans sa publication du mardi 12 Août dernier. En effet, le rapport fait état d’un stade toujours en chantier, à part la pelouse qui est prête.
Une décision qui vient mettre une douche froide à la propagande qui a précédé la publication provisoire de la CAF. Hasard ou coïncidence, les jours qui ont devancé la première liste des stades approuvés par la CAF, une parade des clichés de la nouvelle pelouse du stade GMK a inondé la toile. Une offensive qui n’a point émoussé visiblement les ardeurs de la Confédération Africaine de Football. Par ailleurs, en Nota Bene de la première publication rendue publique le mardi 12 Août 2025 la CAF a notifié : « La Liste définitive des stades approuvés pour les journées indiquées pourra être mise à jour, sous réserve de la procédure d’inspection des stades de la CAF en vigueur. » Une précision qui a échappé aux béninois.
Jeraud LANGANFIN GLELE
