Chaque  09 août, le monde entier célèbre la Journée internationale des peuples autochtones. Cette date, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies (résolution A/RES/49/214), marque le jour de la première réunion, en 1982, du Groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones au sein de la Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Chaque année, l’UNESCO marque la célébration de la Journée en partageant des informations sur les projets et les activités qui concernent ce thème. Le thème de cette année est : « Les peuples autochtones et l’IA : défendre les droits, façonner l’avenir ».

L’intelligence artificielle offre la possibilité d’améliorer la transmission des savoirs ancestraux. Pourtant, en l’absence des dispositions nécessaires pour garantir son développement éthique et inclusif, elle risque d’engendrer une exclusion numérique, de renforcer des préjugés néfastes et de dénaturer les langues autochtones. «Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, nous rendons hommage aux quelques 476 millions de voix autochtones à travers le monde et réaffirmons notre attachement à la protection de leurs droits, de leurs traditions et de leurs modes de vie dans un monde en constante évolution. De nos jours, les peuples autochtones du monde entier se servent de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies numériques pour cartographier les territoires, documenter les langues, surveiller les effets du déréglement climatique et créer de nouvelles formes d’expression culturelle. L’intelligence artificielle offre la possibilité d’améliorer la transmission des savoirs ancestraux. Pourtant, en l’absence des dispositions nécessaires pour garantir son développement éthique et inclusif, elle risque d’engendrer une exclusion numérique, de renforcer des préjugés néfastes et de dénaturer les langues autochtones. C’est pourquoi, cette année, la Journée… s’intéressera à la fois aux promesses et aux dangers de l’intelligence artificielle et des technologies numériques, tout en insistant sur la nécessité de veiller à ce que ces outils soutiennent les modes de vie et les droits à l’autodétermination des peuples autochtones à l’ère du numérique. En tant que gardiens de certaines régions du monde comptant parmi les plus riches du point de vue écologique et les plus importants sur le plan culturel, les peuples autochtones sont des partenaires essentiels dans la protection de nombreux sites du patrimoine mondial, réserves de biosphère et géoparcs mondiaux de l’UNESCO», a fait savoir Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale des peuples autochtones.

Dans toutes les régions du monde vivent des peuples autochtones, qui détiennent, occupent ou utilisent 22% des terres de la planète. Au nombre de 370 à 500 millions, les peuples autochtones représentent plus de la moitié de la diversité culturelle du monde ; ils ont créé et parlent la majorité des quelques 7 000 langues vivantes. Malgré leur diversité, les peuples autochtones partagent des défis similaires liés à la reconnaissance et à la protection de leurs droits les plus fondamentaux. Nombre d’entre eux souffrent encore de marginalisation, d’extrême pauvreté et autres violations des droits humains.

Fifonsi Cyrience KOUGNANDE

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