La communauté internationale a commémoré jeudi dernier l’édition 2025 de la Journée mondiale contre la traite des êtres humains. A l’occasion, un appel a été lancé en vue d’intensifier les efforts pour mettre fin à l’exploitation humaine. « La traite des êtres humains est un crime organisé : En finir avec l’exploitation », tel est le thème autour duquel se sont focalisés les échanges, communications et autres manifestations commémoratives. Sel l’Organisation internationale des migrations (Oim), il s’agit d’un thème qui invite à réfléchir à un crime négligé : la traite à des fins de criminalité forcée. La campagne de l’Oim, « Contraints de commettre des délits, punis d’avoir survécu.
Mettons fin à l’exploitation », appelle à protéger, et non à punir, les victimes de ces abus. Partout dans le monde, les victimes de la traite, souvent des migrants, des jeunes et des enfants et qui sont contraintes de commettre des délits tels que des escroqueries en ligne, des trafics de drogue et des vols. Au lieu d’être reconnues comme des victimes, ces personnes sont criminalisées et privées de soutien. La traite à des fins de criminalité forcée alimente la corruption et le crime organisé. Les criminels profitent de la souffrance humaine, tandis que les victimes sont punies et stigmatisées. “Pour démanteler ces réseaux, les actions doivent se concentrer sur l’identification des victimes et sur une justice protégeant les survivants. Les gouvernements, la société civile et les acteurs internationaux doivent mettre en place des systèmes juridiques solides, soutenir la réintégration et faire respecter le principe de non-sanction. L’OIM et ses partenaires s’engagent à sauver des vies et à veiller à ce que les survivants soient protégés, entendus et soutenus, et non réduits au silence. En écoutant les victimes, en renforçant les protections et en faisant porter la responsabilité aux trafiquants, nous pouvons réellement mettre fin à l’exploitation“ renseigne l’Oim.
A.B