Le gouvernement du Bénin a annoncé le mercredi 6 août 2025, à travers le ministère du travail et de la fonction publique, l’annulation des épreuves pour les corps des Ingénieurs statisticiens et des Ingénieurs des services techniques du bâtiment et des travaux publics dans le cadre du concours visant à recruter 172 fonctionnaires de l’État pour le ministère de l’économie et des finances. Bien que cette décision ne soit pas à blâmer, il est crucial de se demander qui porte cette responsabilité et qui en subit les conséquences.

L’annulation concerne plusieurs épreuves du concours de recrutement de 172 fonctionnaires de l’État, organisé pour le ministère de l’économie et des finances. Il a été constaté que des irrégularités sont survenues en raison d’une non-uniformité dans l’utilisation de la calculatrice lors des épreuves d’accès aux corps des Ingénieurs statisticiens et des Ingénieurs des Services Techniques du Bâtiment et des Travaux Publics. En admettant que cette erreur résulte d’un manque de clarté dans les sujets d’examen, le gouvernement révèle une certaine légèreté dans l’organisation de ce concours. Il est bien connu que chaque concours national nécessite des préparatifs et des investissements considérables. Le ministère du travail et de la fonction publique confirme ainsi ce que beaucoup de Béninois pensent : qu’il reste encore beaucoup à améliorer dans l’organisation de ces concours sous la direction actuelle. Étant donné que d’autres concours similaires ont déjà été entachés de défauts entraînant des annulations et des décisions judiciaires, qu’attendre d’un tel manque de rigueur et qui reste responsable ? Avec les ressources engagées et les efforts déployés pour cette initiative, qui prendra finalement en charge les conséquences de cette erreur ? En prenant une telle décision, le ministère du trMM.vail et de la fonction publique doit être cohérent dans son approche en désignant les responsables. Induire en erreur des milliers de candidats qui se sont déplacés de diverses régions, ont investi des efforts, ainsi que des ressources financières et matérielles de l’État pour rien, est un acte que le gouvernement de Patrice Talon ne devrait plus tolérer. Après avoir affirmé pendant dix ans avoir surpassé ses prédécesseurs, tomber dans des erreurs qui compromettent l’investissement de l’État est en effet préoccupant. Des sanctions minimales s’imposent.

M.M

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