Le dauphin de Talon pour l’élection présidentielle de 2026 sera connu le 12 octobre prochain. On le sait, sauf changement éventuel. Du côté du camp Yayi, c’est également silence radio. Et tout se passe comme si, la stratégie électorale des « Démocrates » navigue entre discrétion et urgence !
A l’approche de l’élection présidentielle prévue pour 2026, le parti « Les Démocrates », dirigé par Boni Yayi, fait face à des défis majeurs. Alors que le dauphin de Patrice Talon sera connu le 12 octobre prochain, le silence radio du parti suscite des interrogations et de l’agacement parmi ses militants.
Il apparaît que, le parti de Boni Yayi semble adopter une stratégie de discrétion, choisissant de ne pas dévoiler son candidat avant de connaître le choix de la mouvance présidentielle. Cette approche soulève des doutes quant à leur capacité à se positionner efficacement sur l’échiquier politique.
Incompréhension et agacement
Au constat, les partisans de « Les Démocrates » commencent à exprimer leur frustration. Ils se demandent pourquoi le choix d’un porte-drapeau semble si complexe dans un contexte politique aussi tendu. La lenteur dans la désignation d’un candidat, qui devrait incarner des valeurs telles que l’intégrité et une vision stratégique, devient de plus en plus incompréhensible.
La pression du système
Le parti semble tétanisé par la dynamique imposée par Patrice Talon. La réalité politique actuelle rend difficile la décision d’un candidat qui pourrait rivaliser avec efficacité. Choisir un représentant capable de porter les ambitions du parti dans un tel contexte est un défi de taille.
Le contrôle de Boni Yayi
Contrairement à la situation de 2021, Boni Yayi apparaît mieux préparé et plus en confiance. Il démontre une capacité à analyser les enjeux complexes, mais une question demeure : sera-t-il capable de ne pas laisser ses considérations personnelles influencer le choix du candidat ?
Un fossé entre réalité et illusion
Le parti doit comprendre que pour surprendre le camp Talon, il y a un fossé entre la réalité politique et les illusions d’une victoire facile. Depuis son arrivée au pouvoir en 2016, Talon a su mobiliser les ressources politiques nécessaires pour remporter ses victoires électorales.
Alors que le temps presse, « Les Démocrates » doivent naviguer habilement entre stratégie discrète et nécessité d’affirmation. La période précédant le 12 octobre sera cruciale pour le parti. S’ils souhaitent réaliser une véritable alternance, ils devront agir avec discernement et rapidité pour ne pas manquer cette opportunité historique.
Ibrahim Djibril COLL