L’initiative Afri Dance se tient sous peu à Cotonou, précisément à la place de l’Amazone dans le 12ème. Il s’agit d’une gigantesque expédition de danse qui envisage réunir près de trois mille (3000) danseurs sur un seul et même plateau pour la réalisation d’une variété de tableaux de danse. Approché, samedi 26 juillet 2025, Carmelita Siwa, la directrice artistique de l’événement explique : « Cette expédition se présente comme une tentative de battre un record Guinness.
La vision est de réunir 3000 danseurs, amateurs, semi professionnels et professionnels sans limite d’âge autour des danses urbaines africaine et même la danse traditionnelle ainsi que les danses qui représentent le langage universel. Peu importe que vous parlez Arabe, Anglais ou Fon. Pourvu qu’on comprenne le langage du corps. C’est l’idée de Afri dance » fait savoir la danseuse internationale avant de préciser que c’est prévu pour se dérouler au mois d’octobre 2025 plus précisément à la date du 25. Cette initiative est à sa première édition et c’est un véritable défi que les organisateurs entendent relever. À en croire Carmelita, avec ce projet, si le défi était réellement relevé, c’est le nom du Bénin qui serait inscrit en lettre d’or dans les annales de l’histoire mondiale de la danse. « Ce qu’on attend de la population béninoise est que tout le monde mette la main à la pâte parce qu’on veut battre un record » va-t-elle souhaiter puis préciser par la suite, en guise d’assurance, que toutes les dispositions sécuritaires sont prises. Dans ces précisions on peut comprendre que le Bénin est le premier pays africain à vouloir essayer une chose pareille et c’est donc une première dans l’histoire de l’Afrique. En termes de performance scénique, les danseurs qui seront sur scène seront appelés à interpréter les variétés de tendances qui tournent en boucle sur les réseaux notamment Tik Tok. Ce qui est certain, il y aura des ateliers ouverts à cet effet pour amener les danseurs à être moulés à ces danses afin que la chorégraphie, le jour J soit agréable. On s’imagine que c’est un travail fastidieux qui se fera avec 3000 personnes et c’est justement l’autre pan du défi qui excite encore plus les organisateurs. « Ce sera lourd. Il faut rêver grand n’est-ce pas ? C’est ce qu’on essaye de faire » souligne la directrice artistique.
Teddy GANDIGBE
