Le Réseau des parlementaires africains contre la corruption (Apnac-Bénin) a initié ce mercredi, 23 juillet 2024, un atelier de réflexion sur les nouveaux enjeux et défis de la lutte contre la lutte la corruption. Le présent atelier qui se déroule à Cotonou est organisé en prélude à la réunion du Conseil d’administration du Réseau…

La lutte contre la corruption préoccupe les parlementaires africains. Par le truchement d’un atelier qui s’est déroulé à Cotonou, la section nationale du Réseau des parlementaires africains contre la corruption mobilise autour des nouveaux enjeux et défis. A en croire le Coordonnateur du réseau Apnac-Bénin, Édouard Béhanzin, la corruption compromet les efforts de développement et affaiblit les institutions. Et de préciser que la présente assise qui se tient dans le cadre de la Journée africaine de lutte contre la corruption  se veut l’expression d’un engagement fort des parlementaires contre le fléau à travers un renforcement de la collaboration institutionnelle. Au cœur des échanges et réflexions, les grandes orientations stratégiques du Plan triennal 2024-2026 de l’Apnac-Bénin; les missions, stratégies et mécanismes de lutte du Haut Commissariat à la prévention de la corruption et la collaboration judiciaire et les compétences de la Criet en matière de lutte contre la corruption au Bénin. Procédant à l’ouverture des travaux, le Président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Vlavonou a laissé entendre que les effets de la corruption restent inquiétants avant de souligner la nécessité d’une synergie d’action et une volonté pour ériger des remparts solides dans l’optique d’une lutte efficace contre la corruption. Selon ses propos, l’initiative témoigne de l’engagement du parlement béninois à combattre le fléau qui se révèle être plus qu’une simple infraction mais une réelle gangrène de la société qui sape la confiance des citoyens envers les institutions et annihile les efforts de développement. Faisant référence aux données d’Interpol, Louis Vlavonou fait savoir que le continent africain perd chaque année plus de 90  milliards de dollars en raison de la criminalité financière et de la corruption. Des fonds qui auraient pu impacter des secteurs vitaux comme la santé, l’éducation… Face à des opportunités de progrès qui s’envolent, il a appelé à une détermination sans faille pour agir efficacement en faisant preuve de discernement.

 

A.B

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