Les travaux de la session de revue à mi-parcours de l’exécution du Plan de travail annuel (Pta 2025) se sont déroulés ce vendredi, 18 juillet 2025 à Cotonou. Et ceci, en présence du ministre du cadre de vie et des transports en charge du développement durable, José Tonato…

La revue à mi-parcours de l’exécution du Plan de travail annuel du ministère du cadre de vie et des transports en charge du développement durable, affiche au 30 juin 2025, un taux d’exécution physique de 41,57 %, contre 34,28 % en 2024. Le taux d’engagement est passé de 54,41% à 60,81 %, tandis que le taux d’ordonnancement atteint désormais 58,27 %, contre 53,85 % en 2024. Selon l’autorité ministérielle, José Tonato, ces chiffres sont le fruit d’un travail collectif et révèlent une pente ascendante. « Ces progrès, aussi louables soient-ils, restent en deçà de l’idéal. À mi-parcours, nous devrions être entre 60 % et 70 % pour respecter les jalons budgétaires » a précisé le ministre avant d’insister sur la nécessité de résultats concrets et visibles pour les citoyens, appelant à un second semestre plus réactif et mieux coordonné. La revue du Pta se veut un outil de pilotage, de gouvernance, de réajustement, a-t-il poursuivi. « Une revue à mi-parcours doit permettre de redresser ce qui peut encore l’être, et d’amplifier ce qui fonctionne bien » a-t-il déclaré. Car, il faudra non seulement rendre compte des performances atteintes, mais surtout maintenir un rythme soutenu d’exécution pour garantir l’atteinte des objectifs annuels du ministère. Des disparités sont toutefois soulevées suite à l’analyse des performances par programme. Le programme “Villes et territoires durables”, qui regroupe une grande partie des projets d’infrastructures urbaines et d’aménagement du territoire, affiche un taux d’ordonnancement de 76,79 %. Un niveau jugé satisfaisant par le ministre, qui y voit le signe d’une bonne coordination entre les directions techniques et les agences de mise en œuvre. Des lenteurs dans la mobilisation des financements extérieurs et les retards dans les procédures de passation de marchés sont entre difficultés relevées. « Ce sont souvent les projets cofinancés qui souffrent le plus. Quand les ressources extérieures tardent à être mobilisées, l’exécution est plombée. Nous devons consommer rapidement nos crédits de contrepartie nationale pour débloquer les appuis des partenaires », a déclaré le ministre José Tonato. Le ministre a également appelé à une veille constante sur les engagements pris vis-à-vis des partenaires techniques et financiers. « Les retards dans nos décaissements pénalisent non seulement les projets, mais aussi notre crédibilité », a-t-il souligné.

A.B

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