Les élections législatives de 2026 au Bénin, prévues pour le 11 janvier, s’annoncent sous haute tension. Avec un seuil d’éligibilité de 20% pour l’attribution des sièges, la dynamique politique se transforme, poussant les partis à revoir leurs stratégies. Calme apparent, dans les différents partis, ça grouille.

La Loi N° 2024-13 a introduit des changements majeurs dans le code électoral, modifiant ainsi le paysage politique. Ce seuil de 20% pourrait devenir un facteur déterminant pour les partis cherchant à optimiser leurs chances de succès dans diverses circonscriptions.

Inquiétudes au sein des Députés

La crainte de perdre leur siège taraude de nombreux députés. La devise « Ce n’est pas un CDI pour député » résonne au sein des instances dirigeantes des partis, mettant en avant la nécessité de renouveler les candidatures pour maximiser les chances d’atteindre le seuil requis.

Résistance au changement

Malgré cette pression, certains députés résistent. Leur slogan, « Ne touchez pas à mon siège », témoigne de l’attachement à leur position, acquise depuis des années de présence parlementaire. La perspective d’être remplacé par de nouvelles figures est source d’angoisse pour beaucoup.

Le défi de la mobilisation

Pour atteindre le seuil des 20%, les partis doivent mobiliser efficacement leurs bases. Cela implique parfois de sacrifier certains députés, une décision délicate qui pourrait éventuellement entraîner des tensions internes.

La préparation pour les législatives de 2026 est donc marquée par des préoccupations stratégiques et personnelles. Le seuil de 20% ne représente pas seulement un défi électoral, mais aussi un test de loyauté et d’adaptabilité pour les députés en place. Les mois à venir seront cruciaux pour définir qui parviendra à naviguer avec succès dans cette nouvelle réalité politique.

Ibrahim Djibril COLL

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