Cher Doyen,

Ces quelques mots pour te rendre cet hommage que tu mérites aussi bien que tes collègues défunts ou encore en vie. Ensemble, vous avez allumé, dans cette profession qui est la nôtre, des chandelles qui ne sont point mises sous le boisseau Je dois également de reconnaître les multiples efforts de Feus Éphrem Dossavi Messy, Alfred Ahounou, dont la mémoire mérite d’être saluée. Hommage également à Léon Brathier en passant par Noël Alagbada, Akueté Assévi, Jérôme Bibilary et autres, encore en vie. Ensemble vous avez guidé nos premiers dans ce métier de journaliste au quotidien « La Nation ».

Pour nous faire les armes, inoubliable Philippe, vous avez utilisé vos relations d’amitié et de travail avec feu Roger Gbégnonvi, (Fondation Friedrich Nauman, doyen Ali Idrissou Touré agence (PANA et projet Wanad ) pour organiser des modules de formation interne au siège du journal « La Nation ». Cette formule pour nous permettre d’acquérir tout le bagage nécessaire à défaut de pouvoir accéder aux grandes écoles de journalisme de la sous région dont les coûts de formation étaient très onéreux. Certains parmi nous feu Boni Séni, Ibrahim Djibril (moi-même), ont pu bénéficier d’un stage de quelques mois à l’UJA/Caire en Egypte. Aussi,  Sabin Loumèdjinon a réussi à accéder au Cesti de Dakar, et Brice Ogoubiyi, Mesmin Àdisso ont pour leur part, fini par valoir les prérequis pour réussir leur entrée dans des écoles de journalisme en France. J’ai encore en mémoire comment Aussi, Mme Yacinthe Koudorot. Désiré Gbodougbé, Pintos Gnagnon Valentin Sovidé, Romuald Binazon,   Gletton Quenum et autres, Marie Laure Akplo, étions moulés dans tes principes de rigueur, de concision dans la rédaction de nos articles. Sans jamais élever le moindre ton, tu arrivais à faire corriger nos erreurs. Entre blagues et rigolades, tes rares colères qui ne duraient quelques minutes étaient calmées

Avec toi, nous avons également appris que le journalisme est avant tout, un métier qu’il faut exercer avec esprit d’équipe, humilité et hauteur de vue.

Enfin, permets-moi doyen de faire mention honorable de ta grande foi en la religion chrétienne. J’ai encore sous les yeux l’image de l’inséparable bible toujours posée sur ton bureau.

Adieu doyen !

Reposes en paix Doyen !

Ibrahim Djibril  Yarou

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