Des clubs jeunes de l’Institut de recherche pour le développement (Ird) dévoilent les résultats de leurs recherches. Par le truchement d’une séance de restitution à l’Institut français de Cotonou ce lundi, 23 juin 2025, des clubs jeunes du Ceg Pahou et du Ceg Les Pylônes ont partagé les conclusions des recherches menées sur le cancer du sein et la quantification de la pluie à Agla. Les clubs jeunes s’inscrivent dans la dynamique de l’Ird d’initier les jeunes à la recherche scientifique en vue de leur implication dans la réalisation des Objectifs du développement durable…
Des mois durant, de jeunes élèves du Collège d’enseignement général (Ceg) Les Pylônes ont mené des travaux de recherche sur la quantification de la pluie à Agla et la variation spartiate tandis que ceux du Club jeunes du Ceg Pahou ont orienté leurs travaux de recherche sur le cancer du sein. Lors de la séance de restitution, ces derniers ont partagé les résultats de leurs travaux de recherche avec l’assistance, faisant preuve d’une maîtrise de la démarche scientifique et surtout de la thématique, objet de la recherche. Une quarantaine de jeunes collégiens et lycéens, ont réalisé lesdits travaux de recherche, sous la supervision de deux scientifiques de l’Ird et de leurs encadrants et animateurs de l’Ong Oasis d’Afrique. Ils ont présenté leurs résultats de recherche à travers des sketchs, slam poésie, séduisant le public non seulement par la qualité des travaux réalisés mais surtout l’aisance avec laquelle, les faits sont évoqués.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur délégué de l’Institut français de Cotonou, Jérôme Binet a reconnu la pertinence et l’impact de l’initiative de l’Ird tout en réitérant l’engagement de l’Institut à accompagner la dynamique. Quant au Directeur de l’Ong Oasis d’Afrique, Orens Mehou, il s’est acquitté d’un devoir de reconnaissance à l’endroit de l’Ird pour cette opportunité offerte aux jeunes béninois de s’initier à la recherche scientifique et d’être un acteur du développement de leurs communautés.
S’inscrivant dans une démarche d’initiation des élèves à la recherche scientifique, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) a mis en place des clubs jeunes dans plusieurs établissements scolaires. Faut-il le souligner, l’Ird s’inscrit, à travers ces clubs jeunes, dans une dynamique de création d’un réseau de jeunes scientifiques et éco-citoyens apportant leur touche contributive à l’atteinte des Odd au Bénin. Les clubs jeunes se veulent donc un terrain d’apprentissage pour les jeunes qui font l’expérience de la démarche scientifique. L’appropriation citoyenne des savoirs scientifiques étant perçue comme un préalable indispensable à l’atteinte des Odd, l’Ird entend appuyer les jeunes à réagir activement aux enjeux du développement durable.
Prenant la parole, la Représentante de l’Ird au Bénin, Stéphanie Dos Santos a fait savoir que la médiation scientifique reste essentielle dans la recherche moderne et dans l’approche de l’Ird. Si elle reste un moyen de discuter avec la société des contours et implications de la recherche scientifique, elle se veut une opportunité de diffusion de la culture scientifique. S’adressant aux jeunes élèves, elle a dit toute sa fierté tout en reconnaissant que leurs travaux contribueront à construire un avenir certain et serein pour le Bénin, l’Afrique et le monde. Elle a, par ailleurs, souligné la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux enjeux scientifiques et encourager le développement de la pensée critique. La recherche se veut être neutre et les résultats concourent au bonheur de tous.
Notons que les Clubs Jeunes de l’Ird sont une opportunité pour les jeunes de 12 à 20 ans de s’initier à la démarche scientifique en réalisant un projet de recherche. Accompagnés par leurs professeurs, des scientifiques et des médiateurs locaux, les jeunes apprennent à produire des connaissances et aiguisent leur esprit critique. Ce dispositif pédagogique vise à sensibiliser aux défis du développement durable par l’exploration de problématiques locales
Initier à la démarche scientifique et à l’importance de l’expérimentation et de l’enquête de terrain; apprendre à apprendre et à être actif dans ses apprentissages; mobiliser et autonomiser des groupes de jeunes dans le débat public, à travers des prises de parole lors de rencontres publiques, de présentation d’exposition ou sur les réseaux sociaux; renforcer les compétences de la communauté éducative en matière d’éducation à l’environnement et au développement durable.
A.B
