Le Réseau des alumni du Programme de dialogue politique en Afrique de l’Ouest de la Fondation Konrad Adenauer (PDWA-Bénin) a procédé samedi, 07 juin 2024 au lancement du projet “Agora électorale“. Une initiative visant à renforcer la participation démocratique des citoyens béninois aux élections. La cérémonie de lancement s’est déroulée au Chant d’oiseau à Cotonou en présence d’une délégation de la Fondation Konrad Adenauer.

Renforcer la participation démocratique des citoyens béninois notamment les jeunes et femmes aux élections, au processus démocratique. Tel le but visé par le Réseau des alumni du Programme de dialogue politique en Afrique de l’Ouest de la Fondation Konrad Adenauer (PDWA-Bénin) à travers le projet “Agora électorale”. Une initiative qui bénéficie de l’appui de la Fondation Konrad Adenauer. A en croire Fréjus Attindoglo, Coordonnateur du Réseau, le projet intervient dans un contexte marqué par un fort désintérêt des jeunes pour le processus électoral, les élections alors que la désinformation gagne du terrain, fragilisant ainsi la démocratie. “Agora électorale“ se veut donc un cadre de réflexion, de réveil citoyen, de co-construction pour renforcer la citoyenneté active et susciter davantage l’intérêt des jeunes et femmes pour les élections, précise-t-il. L’initiative vise à démystifier le processus électoral, renforcer la culture démocratique et susciter un engagement actif des citoyens dans la vie politique. Par le truchement d’une kyrielle d’activités bien concoctée notamment des cafés-débats, formation des jeunes et femmes, campagne de sensibilisation, il sera question d’outiller, sensibiliser les cibles sur leur rôle crucial dans le processus électoral, la vitalité et la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit. Selon Fréjus Attindoglo, le projet se veut un cadre d’échanges et d’actions pour une démocratie participative, inclusive. Il s’est, par ailleurs, acquitté d’un devoir de reconnaissance à l’endroit de la Fondation Konrad Adenauer pour son appui. “Agora électorale“ se présente  comme une réponse novatrice et inclusive pour réconcilier les citoyens notamment les jeunes avec les principes démocratiques à travers un cadre de dialogue, d’éducation civique et de participation. Très ravi de l’initiative et de son impact sur le renforcement du processus démocratique au Bénin, le représentant de la Fondation Konrad Adenauer, Kévin Anvo a reconnu le mérite du Réseau des alumni du PDWA-Bénin avant de réitérer l’engagement de la Fondation à œuvrer en faveur d’un engagement communautaire, de l’éducation civique et politique. “Les jeunes constituent la plus grande force politique du pays“ admet-t-il avant de déplorer le désintérêt de cette jeunesse quant au processus électoral. En témoigne les faibles taux de participation aux élections souvent enregistrés. S’il est souvent reproché aux décideurs de ne pas prendre en compte les aspirations et attentes des jeunes, la seule alternative pour inverser la tendance reste l’engagement des jeunes, a-t-il laissé entendre. Et de préciser que le projet “Agora électorale“ devra permettre non seulement de renforcer l’engagement citoyen mais surtout de réconcilier les jeunes avec le processus électoral.

Citoyenneté active et démocratie…

Au cours de la cérémonie de lancement, les participants ont été édifiés sur des thématiques en lien avec la démocratique et l’engagement citoyen. Dans sa communication sur la citoyenneté active, la participation électorale et la consolidation démocratique, Glory Hossou a évoqué les implications de la consolidation de la démocratie et la notion de veille citoyenne. A l’en croire, si la citoyenneté active est le socle de la démocratie participative, le processus électoral reste le baromètre de la démocratie. Dans une démocratie, le citoyen ne saurait se contenter d’un statut de simple spectateur mais plutôt celui d’un acteur, précise le Consultant-formateur en démocratie, droits humains et mécanismes de protection. Evoquant la gouvernance démocratique et la participation électorale avec la société civile comme actrice du changement, la juriste Blance Sonon a laissé entendre que la gouvernance participative reste l’un des enjeux de la démocratie.

A.B

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