Chaque 5 juin, depuis 1973, la Journée mondiale de l’environnement offre un moment de réflexion et d’engagement pour la quête de la protection de la planète. Et la journée de ce mercredi 04 juin 2025, veille de cette célébration universelle, n’a pas fait exception au siège de l’Organisation des Nations Unies situé au quartier Camp Guézo à Cotonou.
Expert en entretient et protection de l’environnement, société civile, partenaires techniques et financiers ainsi que des autorités gouvernementales se sont réunis pour échanger autour d’une préoccupante thématique : la lutte contre la pollution plastique à travers le monde. « C’est une journée qui me tient personnellement à cœur peut-être parce qu’au fond, nous avons toutes et tous une histoire, un souvenir, un lieu, une rivière, un arbre, une plage qui nous a marqués, et que nous aimerions préserver. Pour cette édition 2025, le thème choisi est :« Mettre fin à la pollution plastique mondiale ». Et ce n’est pas un slogan abstrait. C’est un appel direct, car le plastique est partout, souvent invisible, et pourtant omniprésent : dans nos maisons, nos assiettes, nos océans, et désormais… dans notre propre corps. Ce matin encore, en préparant cette intervention, je me suis demandé combien de plastique je consommais sans y penser. Et combien de ces objets auraient pu être évités, réutilisés, ou remplacés par des alternatives. C’est un combat qui peut sembler immense, voire décourageant. Mais c’est aussi un combat que nous pouvons gagner. Les Nations Unies ont un rôle unique à jouer. À l’échelle mondiale, nous soutenons les négociations pour un traité international juridiquement contraignant sur la pollution plastique. Nous appuyons les pays pour adopter des politiques ambitieuses. Nous soutenons les jeunes qui innovent, les ONG qui agissent, les communautés qui proposent des solutions adaptées à leur réalité. Et ici, au Bénin, nous avons aussi notre part à jouer. En tant qu’équipe des Nations Unies, nous accompagnons la transition vers des pratiques durables, soutenons des projets innovants, et amplifions les voix de ceux et celles qui, souvent dans l’ombre, posent des gestes concrets pour préserver notre environnement. Mais au-delà de nos mandats institutionnels, je crois profondément que le changement commence avec nous — en tant que personnes, collègues, citoyennes et citoyens. Je suis très fière de voir l’énergie que vous mettez dans cette célébration : la mobilisation des U-Reporters, des VNU, de l’UNCG, l’engagement collectif pour faire vivre cette journée au sein même de notre communauté professionnelle. Cela montre qu’au-delà des discours, nous sommes une équipe engagée, porteuse d’exemple » mentionne Aminatou Sar la coordonnatrice résidente du SNU. Pour le Ministre José Didier Tonato en charge du cadre de vie, la lutte contre les déchets plastiques se veut être aujourd’hui un combat commun et nul ne doit rester indifférent tant que cela menace toutes les espèces de la planète et plus gravement l’espèce humaine qui reste le maillon fort de toute la chaîne. Et des différents panels qui ont favorisé les échanges lors de la séance, il ressort qu’il est désormais urgent de préserver la nature pour le bien-être de tous.
Teddy GANDIGBE
