Dans le cadre des manifestations commémoratives de la 18ème édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le Bénin a lancé vendredi, 25 avril 2025, un appel à l’action collective pour l’éradication définitive de ce fléau. 

« Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme ». Tel est le thème autour duquel se sont articulés les échanges au cours de la cérémonie de lancement de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme au Bénin.

Dans son intervention, le préfet Alain Orounla a laissé entendre que le  paludisme est une maladie que nous savons prévenir et traiter, et pourtant chaque minute, un enfant perd la vie à cause de cette pathologie. Il a souligné l’importance de cette journée, instituée en 2005, en tant qu’opportunité de réflexion sur la situation nationale et les orientations nécessaires pour intensifier les efforts de prévention.

Le président du comité de gestion du fonds « Zéro Palu », Lazare Noulekou, a rappelé les avancées réalisées, tout en alertant sur les défis persistants, notamment l’accès limité aux services de santé pour les populations vulnérables. Selon lui, le paludisme affecte non seulement la santé publique mais a également un impact économique significatif, entraînant pertes de productivité au travail et à l’école.

Quant au Représentant de l’Unicef, Ousmane Niang, il a soutenu que le thème de cette édition devrait inciter à un renouvellement des engagements pour vaincre cette maladie endémique.

Pour sa part, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a exprimé sa gratitude envers la mobilisation des citoyens et a rappelé que le paludisme ne demeure pas moins le principal motif de consultation et d’hospitalisation au Bénin. « Au Bénin, le paludisme continue d’être un véritable problème de santé publique à cause des conséquences qu’il engendre au niveau des communautés, en raison des coûts liés aux soins médicaux, le retard scolaire, l’absentéisme au travail, la perte de productivité et le nombre important de décès qu’il occasionne lorsque la prise en charge n’est pas au rendez-vous. Il représente le premier motif de consultation et d’hospitalisation enregistré dans les formations sanitaires du pays et surtout la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans », a-t-il précisé

A.B

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