Le parti Les Démocrates a organisé, ce lundi 24 mars 2025 à son siège à Cotonou, un point de presse. Objectif, dénoncer la violation de son siège départemental à Dassa-Zoumè par la Police républicaine le 22 mars 2025.

Avec l’interdiction tous azimuts de ses manifestations et réunions politiques, le parti Les Démocrates n’est pas sorti de l’auberge. Malgré ses mises en garde, cette pratique de la Police républicaine perdure. La dernière en date est la violente interruption de leur activité de formation à Dassa-Zoumè, par cette Police. À travers une énième sortie médiatique, qui a réuni plusieurs députés et cadres du parti, les conférenciers dénoncent un agissement sans justification légale. Si pour eux, ce rassemblement visait à former les militants sur la citoyenneté, malgré la présence légale des participants, la Police a interrompu l’activité, affirmant qu’elle n’était pas autorisée. « Les responsables du parti ont tenté d’expliquer que leur réunion se tenait dans un siège légalement établi, soutenu par un arrêté préfectoral. Cependant, la situation a dégénéré lorsque le Directeur départemental de la police a ordonné la dispersion des participants, saisissant également des équipements de communication du parti. Les membres présents ont été retenus au commissariat pendant plus de quatre heures », informe le parti qui décrit cette action de séquestration. La déclaration lue par Docteur Guy Mitokpè, Secrétaire à la communication, souligne que ces actes constituent une violation flagrante des droits du parti et une menace à la démocratie. Le parti Les Démocrates appelle ainsi ses militants à rester calmes et vigilants face à ces provocations, tout en promettant de recourir à toutes les voies légales disponibles pour défendre leurs droits. Ils insistent sur le fait que la violence utilisée par le régime en place témoigne de sa faiblesse et de son incapacité à gouverner pacifiquement. « Qu’ils nous interdisent illégalement la tenue de nos rencontres sur les places publiques, nous allons dans le calme les dérouter. Mais qu’ils s’introduisent dans nos sièges, cela est inadmissible et nous engagerons toutes les voies de recours qui s’offrent à nous. Aucun pouvoir n’est éternel. Des cas sont légion dans la sous-région. En avant pour la libération du peuple béninois », martèle le parti.

J.G

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