Ce mercredi 13 mars 2025, un atelier de réflexion sur le Code électoral s’est tenu au Champ d’oiseau de Cotonou, organisé par le Cadre de concertation des partis politiques de l’opposition. Cet événement a rassemblé des partis tels que Les Démocrates, Nouvelle Force Nationale, Mouvement Populaire de Libération, Grande Solidarité Républicaine, et d’autres organisations de la société civile comme le Fonac et la Csa Bénin.
L’objectif principal de cet atelier est de partager les préoccupations des partis d’opposition concernant le Code électoral. Au terme de cette journée de réflexion sanctionnée par un communiqué final, les parties prenantes en l’occurrence le Cadre de concertation est revenu sur les risques et dangers que constitue le Code électoral en l’état. Autrement, à travers ce communiqué, les partis et mouvements politiques de l’opposition, ainsi que les organisations de la société civile ont exprimé leurs inquiétudes sur les imperfections du nouveau Code électoral promulgué en mars 2024. Ils ont ainsi souligné que l’application de ce code, sans un large consensus, pourrait menacer la paix au Bénin. En conséquence, ils ont protesté contre le refus de relecture du code et l’opposition du pouvoir au dialogue national, tout en appelant la communauté nationale et internationale à prendre conscience des risques associés à ce nouveau code. « Par conséquent, nous protestons avec la dernière rigueur contre la non-relecture du Code électoral et l’opposition récurrente du pouvoir au dialogue national, malgré l’appel de personnalités morales et physiques comme le Clergé, les Anciens Présidents de la République, les Anciens présidents d’institution et la société civile; appelons solennellement l’attention de la Communauté nationale et internationale sur les risques que représente le nouveau Code électoral promulgué en mars 2024 ; décidons de saisir par toutes les voies légales en toute responsabilité les institutions internationales pour prévenir le chaos que prépare le Régime de la Rupture pour favoriser des élections frauduleuses », mentionne le Cadre, dans ce communiqué.
J.G