(Le tout nouveau Docteur en sociologie de développement a décroché son doctorat avec la mention très honorable avec félicitations du Jury)

Adolphe Aïtchéou DJAGBA a soutenu ce mercredi 05 février 2025 à l’université d’Abomey-Calavi sa thèse de Doctorat en sociologie de Développement. Au terme de sa soutenance, Adolphe Aïtchéou DJAGBA a reçu la mention très honorable avec les félicitations du jury. Il fait partie donc des Docteurs en sociologie de développement de l’école doctorale pluridisciplinaire Espaces, cultures, développement de l’Université d’Abomey-Calavi.

« Durabilité des cantines scolaires dans les écoles primaires publiques du département de l’Atacora du Bénin » c’est le thème de recherches d’Adolphe Aïtchéou DJAGBA. Les travaux de recherches se sont étalés sur 239 pages et ont eu lieu sous la direction de Cyriaque Coovi Ahodékon Sessou, professeur titulaire des universités et la co-direction de Clarisse Tama, Maître de conférences des universités, tous deux sociologues de l’éducation. Pendant près de deux heures, l’impétrant a présenté les résultats au jury international présidé par Abou-Bakari Imorou, professeur titulaire à l’Université d’Abomey-Calavi. Il a exposé avec maestria ses recherches qui se focalisent sur la durabilité des cantines scolaires dans les écoles publiques primaires du département de l’Atacora. De façon synthétique, il a fait ressortir la faible implication des acteurs à la base dans la gestion des cantines scolaires dans le département. Et par rapport à la thèse défendue dans le cadre de cette recherche, la durabilité des cantines scolaires passe nécessairement par l’appropriation des acteurs à la base du processus de fonctionnement et de pérennisation des cantines scolaires. Sans ces acteurs, il serait difficile de parler de durabilité de l’alimentation scolaire dans ce département. Il a été constaté que dans les localités, il y a problème d’accès à l’éducation, Il y a un problème qui est celui de la rétention. Pour régler ce problème, l’Etat depuis 1958 avait pris la mesure des choses en initiant le programme de cantine scolaire. Mais, cela n’avait pas marché comme cela se doit avec les différents gouvernements successifs. Depuis 2017, poursuit-il, le Bénin a pris la mesure des choses. Et avec l’appui du Programme alimentaire mondial, ce dispositif de campagne scolaire a été renforcé.  En 2015-2016, la couverture était de 31%. En 2022, le gouvernement a pris l’engagement de dépasser en 2026 les 75% de couverture. Déjà, le bilan a été fait en 2023.

Ce bilan montrait que déjà, on a atteint 115%. Ce qui est une bonne chose, mais au-delà de cela, il y a un problème.(…) Le plan qui se pose, c’est celui de la durabilité.(…) Pendant combien de temps cela va se faire, est-ce que ce dispositif qui est mis en place  pour contribuer à l’accès et à la rétention, est-ce que cela va durer dans le temps?

 Le Jury satisfait du nouveau Docteur Adolphe Aïtchéou DJAGBA

«J’ai une très bonne impression de lui. D’abord son calme, c’est un travailleur, il travaille bien, je l’apprécie beaucoup ». C’est ce qu’a laissé entendre le directeur de recherches, Cyriaque Coovi Ahodékon Sessou, professeur titulaire CAMES. Pour lui, Adolphe Aïtchéou DJAGBA a fait preuve d’assiduité tout au long des travaux de recherches. Quant à Clarisse Tama, Maître de conférences des universités, la mention très honorable avec félicitations du jury est la preuve qu’ Adolphe Aïtchéou DJAGBA a fait preuve de créativité et d’ingéniosité dans ses travaux de recherche. Cette mention vient couronner l’originalité de ses travaux de recherche. Le nouveau docteur a montré dans ses recherches qu’il a effectivement fait du terrain, du bon terrain et il a fait de très bonnes analyses, avec un apport théorique assez intéressant qui permet donc de l’énonciation du problème, de l’analyse dans tous ces différents contours avec un défi quand même scientifique assez intéressant pour ce qui est de la discipline, qu’est la sienne, c’est-à-dire la sociologie anthropologique, a fait observer Abou-Bakari Imorou, professeur titulaire à l’Université d’Abomey-Calavi. «Donc pour nous, c’est un travail très intéressant qui permet de soulever un coin de voile sur une réalité qui n’est pas trop commune parce que la question des cantines scolaires, elle est beaucoup plus importante dans les zones, surtout déshéritées (…) donc ce n’est pas un phénomène qui est trop commun mais c’est un phénomène majeur et donc il a, avec ses armes, essayé vraiment de l’analyser et pour un chercheur de niveau doctoral, il a fait un travail assez appréciable» a conclu Abou-Bakari Imorou, président du jury.

 Géraud LANKPOEDJA (coll)

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