But : Consolider l’espérance agricole.
Objectif : Des moissons de fortune
Enjeux :
1) Positionner le Bénin comme une référence agricole.
2) Développer une agriculture de précision au Bénin.
Calavi, le 5 février 2025
Le monde est devenu un village planétaire où chaque Etat se bat pour se placer au-dessus de la mêlée dans un domaine particulier ou dans plusieurs domaines à la fois. L’espérance est de positionner le Bénin comme une référence incontournable dans certaines Chaînes de Valeurs Économiques Régionales et Mondiales…
L’intelligence agricole et économique nous enseigne qu’en Afrique et au Bénin, il existe des semences dont les moissons sont fascinantes en termes de rentabilité et d’apports nutritifs et sanitaires. Ces semences, pour la plupart, peuvent procurer plus de valeur et de reconnaissance que celles auxquelles les pays africains accordent plus d’importance et de financement.
C’est l’occasion de collecter, de traiter, d’analyser et de vulgariser les données disponibles et cachées concernant les semences pépites au Bénin, en Afrique et ailleurs. Leur exploitation judicieuse pourrait concourir à l’élévation du Bénin à une grandeur économique et souveraine. Un tel processus ne peut se faire sur le marché public. Il doit bénéficier d’un cadre propice de sécurité et de souveraineté.
Outre les produits bien connus tels que le soja, le coton, l’ananas, la noix de karité, le cajou, il existe des semences pépites, souvent présentes dans des régions pépites du Bénin. Ces denrées rares sont à maîtriser absolument, non seulement pour leur exploitation, mais aussi pour servir de plateformes à de nouvelles dynamiques économiques et stratégiques. En effet, sur la base de ces semences et de leur combinaison, l’Afrique ou le Bénin pourrait résoudre plus de 50% de ses problèmes de croissance et de développement humains.
I – Les pépites agricoles au Bénin
La pépite agricole fait référence à une région géographique qui regorge de ressources naturelles précieuses ou qui présente un potentiel exceptionnel en termes de développement économique, touristique ou culturel. Les pépites agricoles sont nombreuses et diverses. Souvent sous nos yeux, nous avons portant besoin de lumière pour nous remémorer et comprendre leurs impacts sur la longévité de nos ancêtres. Nous disons qu’elles sont des pépites en raison, de façon générale, de certaines caractéristiques économiques.
1) Une région pépite : Cette expression est utilisée pour souligner les richesses et les opportunités uniques que cette région offre. Par exemple, une région avec des mines d’or ou des paysages naturels exceptionnels peut être qualifiée de « région pépite ». Nous pouvons citer au Bénin : La vallée de l’Ouémé, la Vallée de la cascade de Tanguiéta qui traverse tout le long de la chaine de l’Atacora, en passant par Koutoutougou, Boukoumbé, Manta, Korontière, Cobly, les versants de OTI, les marécages de Malanville, la vallée de OKPARA, la vallée de Bantè, la vallée de Glazoué, la vallée de Houègbo-Sèhouè, la vallée de Massi, la vallée du Grand Nokoué, le barrage de Matéri …
2) Semence pépite ou de résilience est une expression moins courante, mais elle peut être utilisée pour décrire une graine ou une semence qui a un potentiel élevé de croissance et de rendement. Cela peut aussi se référer à des semences de grande valeur économique ou agricole. Par exemple, une semence d’une variété rare et très productive de plante pourrait être qualifiée de « semence pépite ». Pour des raisons liées à l’intelligence économique et stratégique, nous allons citer trois semences pépites. La République reste toujours fragile politiquement, économiquement et militairement. C’est pour cela qu’elle exige une vigilance constante de la part des citoyens. Voici les noms de ces trois pépites à titre indicatif : Igname Lamboko, le sésame et le haricot lentille ou mungo.
Le sésame, très riche en nutrition. Il est plus cultivé pour ses graines. Au Bénin, il est cultivé à Toucoutouna, Kouandé, Boukoumbé, Materi, Cobly, Tanguieta. NB : Ladite zone également favorable pour une culture industrielle (Transformation).
Utilisation en pâtisserie (biscuits au sésame) et en boulangerie (pains pour hamburgers, bagels au sésame).
Le haricot lentille ou mungo (Mung bean), cultivé comme une plante potagère pour ses graines consommées comme légume à l’instar du haricot commun. Cette plante est plus cultivée au Bénin à Toucoutouna, Kouandé, Materi, Cobly, Tanguieta, Kérou, Sinendé…
II – Education intégrative :
Nous revenons sur l’éducation intégrative (holistique et pratique). Le but visé est de contribuer à transformer la mentalité des agriculteurs (citoyens) au Bénin, les préparant à tirer pleinement parti du boom agricole tout en adoptant des pratiques durables et innovantes. Cette approche consistera à mettre l’accent sur les aspects ci-après :
1) L’approche holistique : Cela signifie prendre en compte tous les aspects de la vie agricole, y compris les aspects économiques, environnementaux, sociaux et culturels. Les agriculteurs (les citoyens) apprendront à voir leur travail comme faisant partie d’un système plus large et interconnecté.
2) L’apprentissage pratique : Plutôt que de se concentrer uniquement sur la théorie, cette éducation mettrait l’accent sur l’apprentissage par la pratique. Les agriculteurs (les citoyens) participeront à des ateliers, des stages et des projets de terrain pour acquérir des compétences pratiques.
3) Le changement de mentalité : Encourager les agriculteurs (les citoyens) à adopter une mentalité de croissance et d’innovation. Cela inclura des techniques de gestion durable, l’utilisation de nouvelles technologies agricoles et l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement.
4) La collaboration et le partage de connaissances : Promouvoir un environnement où les agriculteurs (les citoyens) partageront leurs expériences et leurs connaissances. Cela se fera à travers des groupes de discussion, des forums et des réseaux de soutien.
5) Le développement des compétences sociales et émotionnelles : Aider les agriculteurs à développer des compétences en communication, en résolution de conflits et en gestion du stress. Cela les aidera également à mieux naviguer dans les défis et les opportunités de l’agriculture moderne.
6) L’utilisation des technologies : Intégrer l’utilisation des technologies modernes dans l’éducation agricole, comme les applications mobiles pour la gestion des cultures, les systèmes d’irrigation intelligents et les outils de suivi des conditions météorologiques. Des modules de mise en œuvre de certaines pratiques technologiques seront développés pour faciliter l’assimilation et l’adaptation.
III – Les impératifs de succès du boom agricole :
Ce sont des éléments essentiels et indispensables pour que l’agriculture prospère. Par exemple, maîtriser les cultures adaptées à chaque région, financer les activités agricoles, et conditionner les produits pour la consommation et l’exportation. En d’autres termes, les impératifs sont les actions dominantes et essentielles sur lesquelles repose le succès de l’agriculture.
- La maîtrise des cultures et régions agricoles (La capacitation du boom agricole) :
- a) Identification des cultures adaptées aux différentes régions : Il est crucial de sélectionner les cultures qui conviennent le mieux aux conditions climatiques et aux types de sols des différentes régions du Bénin. Des études agro-écologiques peuvent aider à identifier ces cultures.
- b) Formation et éducation des agriculteurs : Offrir des programmes de formation continue pour les agriculteurs afin qu’ils adoptent les meilleures pratiques agricoles et les technologies modernes. Cela inclut des techniques de gestion durable des sols, de l’eau et des cultures.
- c) Utilisation de technologies innovantes : Intégrer des technologies telles que l’agriculture de précision, les systèmes d’irrigation intelligents, et les applications mobiles pour optimiser la gestion des cultures et améliorer les rendements.
- d) Les productions de contre-saison réalisées grâce à des dispositifs d’installation de forages, alimentés par l’énergie des panneaux solaires dans les 77 communes du Bénin.
- Le financement pour vulgariser la production agricole :
- a) Accès au crédit et aux subventions : Développer des mécanismes financiers pour faciliter l’accès au crédit pour les agriculteurs. Cela pourrait inclure des prêts à faible taux d’intérêt, des subventions pour l’achat d’équipements agricoles, et des assurances agricoles pour protéger contre les risques climatiques.
- b) Investissements publics et privés : Encourager les investissements dans le secteur agricole, tant de la part du gouvernement que du secteur privé. Les partenariats public-privé peuvent être une solution efficace pour financer des projets agricoles à grande échelle.
- c) Programmes de soutien financier et technique : Mettre en place des programmes de soutien pour aider les agriculteurs à développer leurs activités. Cela pourrait inclure des formations en gestion financière, des conseils techniques, et un accès à des marchés pour vendre leurs produits.
- Le conditionnement des produits à la consommation et à l’exportation :
- a) Développement des infrastructures de transformation : Investir dans la construction d’installations de transformation pour ajouter de la valeur aux produits agricoles. Cela peut inclure des usines de traitement, de conservation, et de conditionnement des produits.
- b) Amélioration des normes de qualité : Établir et renforcer les normes de qualité pour les produits agricoles destinés à la consommation locale et à l’exportation. Cela peut aider à garantir que les produits répondent aux exigences des marchés internationaux.
- c) Promotion des produits locaux sur les marchés internationaux : Mettre en place des stratégies de marketing pour promouvoir les produits agricoles béninois à l’échelle internationale. Cela pourrait inclure des campagnes de promotion, la participation à des foires commerciales, et la création de labels de qualité pour les produits.
IV – Le socle du boom agricole
Le socle est l’ensemble des bases indispensables qui permettent de construire un secteur agricole solide, prospère et durable.
1) Le secteur industriel
- a) Aciérie : L’aciérie est essentielle pour le développement des infrastructures agricoles. La production d’acier de haute qualité peut être utilisée pour fabriquer des outils et des équipements agricoles robustes, tels que les tracteurs, les machines de traitement des récoltes, et les systèmes d’irrigation. Investir dans ce secteur permettrait non seulement de répondre aux besoins internes, mais aussi de créer des opportunités d’exportation.
- b) Plasturgie : La plasturgie joue un rôle clé dans la production de matériaux légers et durables pour l’agriculture. Cela inclut la fabrication de tuyaux pour l’irrigation, des films plastiques pour la culture sous serre, et des emballages pour le conditionnement des produits agricoles. L’innovation dans ce secteur peut améliorer la productivité et réduire les pertes post-récolte.
- c) Fonderie : La fonderie est cruciale pour produire des pièces métalliques nécessaires à la fabrication et à la réparation de l’équipement agricole. Ce secteur permettrait de produire des pièces de rechange localement, réduisant ainsi les coûts et les délais d’importation. Une fonderie bien développée contribuerait également à la maintenance et à l’optimisation des équipements agricoles.
- Les fondements de la croissance
- a) Connaissance scientifique (Type d’éducation) : L’éducation scientifique est la clé pour transformer l’agriculture. Les institutions éducatives devraient offrir des programmes spécialisés en agronomie, biotechnologie, et gestion des ressources naturelles. De plus, la recherche scientifique doit être encouragée pour développer de nouvelles variétés de cultures résistantes aux maladies et aux changements climatiques.
- b) Intelligence économique (orientation économique) : L’intelligence économique consiste à comprendre et à anticiper les tendances du marché pour maximiser les opportunités de croissance. Cela inclut l’analyse des données de marché, la compréhension des chaînes de valeur agricoles, et l’identification des partenaires stratégiques. Une orientation économique bien définie aidera à orienter les investissements vers les secteurs les plus prometteurs. L’intelligence économique inclut aussi l’efficacité commerciale des produits agricoles qui vise a réguler le prix des produits agricoles su r le marché de consommation.
- c) Pratiques technologiques (Structures technologiques) : Les structures technologiques sont indispensables pour moderniser l’agriculture. Cela comprend l’intégration de technologies comme l’agriculture de précision, les drones pour la surveillance des cultures, et les systèmes d’irrigation automatisés. Les technologies numériques peuvent également faciliter l’accès aux informations agricoles et aux services financiers pour les agriculteurs.
CLOUBOU Noumonvi Agboessi Calavi, le 5 février 2025
Lieutenant-colonel des FAB (r)
Conseiller à la sécurité des Nations Unies (r)
01 BP 1020 Cotonou, République du Bénin
Email : aclou12@gmail.com Tel / WhatsApp : +2290165323002
A tout le peuple du Bénin
OBJET : Le Boom Agricole au Bénin – BoomAg (2ème partie).
Chers Frères et Sœurs,
Nous avons la capacité de consolider l’espérance agricole et positionner le Bénin comme une référence agricole en développant une agriculture de précision et cela, pour des moissons de fortune.
L’intelligence agricole et économique nous enseigne qu’au Bénin, il existe des semences dont les moissons sont fascinantes en termes de rentabilité et d’apports nutritifs et sanitaires. Ces semences peuvent procurer plus de valeur et de reconnaissance que celles auxquelles le pays accorde plus de financement.
C’est l’occasion de collecter, de traiter, d’analyser et de vulgariser les données disponibles et souvent cachées concernant les semences pépites et dont l’exploitation judicieuse peut concourir à l’élévation du Bénin à une grandeur économique et souveraine. Un tel processus ne peut se faire sur le marché public. Il doit bénéficier d’un cadre propice de sécurité et de souveraineté.
Outre les produits bien connus tels que le soja, le coton, l’ananas, la noix de karité, le cajou, il existe des semences rares, non seulement pour leur exploitation, mais surtout pour servir de plateformes à de nouvelles dynamiques économiques et stratégiques. En effet, sur la base de ces semences et de leur combinaison, le Bénin peut résoudre plus de 50% de ses problèmes de croissance et de développement humains.
Les régions et les semences pépites sont nombreuses au Bénin. Pour les régions on peut citer la vallée de l’Ouémé, la Vallée de la cascade de Tanguiéta qui passe tout le long de la chaine de l’Atacora, en passant par Koutoutougou, Boukoumbé, Manta, Korontière, Cobly, les marécages de Malanville, la vallée de l’Okparah, les vallée de Bantè, Glazoué, Houègbo-Sèhouè, Massi, la vallée du Grand Nokoué, le barrage de Matéri … S’agissant des semences pépites qui sont d’une variété rare et très productive, nous pouvons pour des raisons liées à l’intelligence économiques, citer à titre indicatif l’igname lamboko, le sésame et le haricot lentille.
Aucune œuvre ne dure sans l’éducation intégrative sur l’approche holistique, l’apprentissage pratique, le changement de mentalité, la collaboration et le partage de connaissances, le développement des compétences sociales et émotionnelles et l’utilisation des technologies.
Alors, le pays s’accrochera à certains impératifs dont la maîtrise des cultures et régions agricoles y compris les productions de contre-saison réalisées grâce à des dispositifs d’installation de forages, alimentés par l’énergie des panneaux solaires dans les 77 communes du Bénin, le financement pour vulgariser la production agricole et le conditionnement des produits à la consommation et à l’exportation.
De même, le pays établira le socle du boom agricole, comprenant le secteur industriel, incluant l’aciérie, la plasturgie et la fonderie. Ces éléments seront soutenus par les fondements de la croissance, que sont la connaissance scientifique (type d’éducation), l’intelligence économique (orientation économique) et les pratiques technologiques (structures technologiques).
Je vous remercie.