Message de Cloubou Agboessi au peuple souverain: Vaincre les bas étages du développement économique au Bénin

But : Maitriser l’ABCD de la technologie

Objectif : Une Bonne Vie pour Chacun.

Enjeux :

1) Élever le Bénin à sa Grandeur

2) Etablir les fondements de la Souveraineté

Les bas étages du développement économique sont : l’agriculture, le système de santé, l’éducation, les infrastructures et le Centre d’Homologation et de Promotion des Innovations (CHPI), car ils constituent la base sur laquelle repose la croissance et la prospérité d’une nation. Il existe également certaines stratégies verticales de connaissances qui vont aider à préparer le Bénin à une croissance inclusive et durable.

A la suite de nos récentes publications portant sur nos suggestions pour élever le Bénin, notre pays, à sa grandeur, nous vous proposons une série de dossiers pour fixer nos points de références.

Rappelons pour commencer, les propos de Feu le Président Mathieu KEREKOU : « … Même si les États africains devaient avoir des difficultés, le seul pays qui aurait dû faire preuve de responsabilité, c’était bien le Bénin. D’autant plus qu’ils avaient reconnu que les Béninois étaient intelligents … ».

En effet, en février 1990, le Bénin a su contenir les rivalités internes entre ses fils et organiser une conférence des forces vives de la Nation. C’était un événement national inédit. Cette conférence a été un tournant historique pour le Bénin. Ce qui a inspiré d’autres pays africains à suivre une approche similaire vers la démocratisation. Cette conférence a marqué la fin de la période marxiste-léniniste et a jeté les bases de la démocratie et de l’État de droit dans le pays. Elle a permis, sur le plan politique :

1. La transition vers la démocratie : Mettre fin à l’idéologie marxiste-léniniste et instaurer un système démocratique avec des élections libres et transparentes.
2. La séparation des pouvoirs : Établir une séparation claire entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire pour garantir un gouvernement équilibré et responsable.
3. La liberté de la presse : Assurer la liberté de la presse et la responsabilité des médias pour promouvoir une société informée et engagée.
4. La liberté d’association : Permettre la création et le fonctionnement de mouvements associatifs, des coopératives dynamiques et productrices de biens.
5. L’égalité et la justice : Garantir les libertés fondamentales pour tous et empêcher qu’un groupe ne domine ou oppresse un autre.

Le bilan des objectifs économiques de cette conférence est mitigé selon plusieurs observateurs. Bien que le Bénin ait réalisé des progrès notables, notamment une croissance économique soutenue avec un taux de croissance de 6,4% en 2023, plusieurs défis persistent et portent sur :

1. La dépendance aux exportations agricoles : L’économie béninoise reste fortement dépendante des exportations agricoles non transformées, notamment le coton, le soja et les noix de cajou. La diversification économique est encore un défi majeur.

2.Les infrastructures : Bien que d’importants investissements aient été réalisés, les infrastructures restent un point faible, limitant le développement économique et l’attractivité pour les investissements étrangers.

3. Les inégalités sociales : Malgré les efforts pour réduire les inégalités, le Bénin reste l’un des pays les moins avancés en termes de développement humain, avec un Indice de Développement Humain (IDH) relativement bas. L’Indice de Développement Humain (IDH) du Bénin en 2021 est de 0,525, ce qui classe le pays au 166ème rang mondial. Cela représente une légère augmentation par rapport à 2020, où l’IDH était de 0,5241. L’IDH est une mesure composite qui prend en compte trois dimensions clés : la santé (espérance de vie à la naissance), l’éducation (années moyennes de scolarité et années d’études attendues) et le revenu (revenu national brut par habitant). Le Bénin est classé dans la catégorie des IDH « faibles » selon le rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
4. La stabilité macroéconomique : Le pays a réussi à maîtriser l’inflation et à améliorer son équilibre budgétaire, mais la dette publique reste un défi.

Par rapport aux ‘’objectifs économiques initiaux’’ de la Conférence, il reste encore beaucoup à faire bien que des progrès aient été réalisés, par différents gouvernements qui se sont succédés à la tête de l’Etat, Les ‘’objectifs économiques initiaux’’ se référaient à plusieurs aspirations clés visant à transformer l’économie béninoise pour la rendre plus dynamique et prospère. Les principaux objectifs incluaient :

1. La libéralisation économique : Mettre en place une économie de marché libre et favoriser la participation du secteur privé, en réduisant l’implication de l’État dans les activités économiques.
2. La diversification de l’économie : Réduire la dépendance excessive aux exportations de produits agricoles non transformés comme le coton et l’huile de palme, en développant d’autres secteurs tels que l’industrie, les services, et le tourisme.
3. Les réformes du secteur public : Réorganiser et moderniser le secteur public pour améliorer son efficacité et réduire les dépenses inutiles, en vue de rendre l’administration plus transparente et responsable.
4. L’attraction des investissements étrangers : Créer un environnement favorable aux investissements étrangers, en simplifiant les procédures administratives et en offrant des incitations fiscales et autres avantages.
5. Le développement des infrastructures : Investir dans les infrastructures de base telles que les routes, les ports, les réseaux électriques et les télécommunications pour soutenir la croissance économique.

C’est une réalité que la diversification économique reste un enjeu majeur, tout comme la transformation des produits agricoles sur place pour ajouter de la valeur et créer des emplois. La poursuite des réformes et des investissements dans les secteurs clés sera essentielle pour soutenir une croissance durable et inclusive. Pour agir positivement sur ces pans critiques, l’urgence semble s’imposer dans les domaines ci-après. Ce sont des orientations pour porter des coups d’accélération pour un impact significatif sur le développement socio-économique du Bénin. Les efforts urgents seront pour la mobilisation des ressources et des partenaires locaux privés nécessaires pour atteindre ces objectifs ambitieux. Les domaines susmentionnés concernent :

1. L’agriculture :

o La modernisation : Introduction de techniques agricoles modernes et de meilleures pratiques pour augmenter la productivité.

o La valorisation des produits locaux : Développement de l’agro-industrie pour ajouter de la valeur aux produits agricoles et créer des emplois.

o La formation des agriculteurs : Programmes de formation pour les agriculteurs sur les nouvelles technologies et les pratiques durables.

2. Le système de santé :

o L’accès aux soins : Construction et équipement d’infrastructures de santé dans les zones rurales et urbaines.

o La formation du personnel médical : Renforcement des capacités des professionnels de la santé à travers des programmes de formation continue.

o La prévention et la sensibilisation : Campagnes de sensibilisation pour la prévention des maladies et la promotion de la santé publique.

3. L’éducation :

o            La réforme des programmes scolaires : Élaboration par l’élite nationale des curriculums pour inclure des compétences pratiques et des matières STEIM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques).

o Les infrastructures éducatives : Construction et rénovation des écoles pour offrir un environnement d’apprentissage propice.

o L’accès à l’éducation : Programmes pour garantir que tous les enfants, y compris ceux des zones rurales et marginalisées, aient accès à une éducation de qualité.

4. Les infrastructures :

o Le développement des routes et transports : Investir dans les routes, les ponts et les transports en commun pour améliorer la connectivité.

o L’accès à l’électricité et à l’eau : Projets pour fournir une énergie fiable et un accès à l’eau potable à tous.

o Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) : Développement des infrastructures numériques pour favoriser l’accès à internet et les services numériques.

5. Le Centre d’Homologation et de Promotion des Innovations (CHPI)

o Le soutien aux innovateurs : Créer des incubateurs pour les start-ups et les innovateurs locaux.

o L’accès au financement : Faciliter l’accès au financement pour les projets innovants.

o La promotion de la recherche et du développement : Encourager la collaboration entre les universités, les centres de recherche, les industries et les opérateurs économiques pour promouvoir l’innovation.

La tâche qui nous attend pour la prospérité économique en tant que nation est immense et exaltante. Nous devons nous armer d’espérance et de persévérance pour définir nos propres attentes. Nous devons reconnaitre les efforts de nos parents, accepter notre situation de pays à revenu intermédiaire et être ambitieux pour nos enfants.  Nous devons élaborer, nous-mêmes, nos dynamiques de croissance et accepter de commencer par l’ABCD de la technologie. Normalement, l’échelle du développement économique comporte plusieurs niveaux selon l’ambition de chaque pays. On note généralement:

Échelle du Développement Économique :

1.Niveau de Base :

o Agriculture

o Système de Santé

o Éducation

o Infrastructures

o Centre d’Homologation et de Promotion des Innovations (CHPI)

2. Niveau Intermédiaire :

o Industrialisation

o Développement des Services

o Amélioration des Standards de Vie

o Renforcement des Compétences Techniques

3. Niveau Supérieur :

o Technologie Avancée

o Intelligence Artificielle (IA)

o Robotique

o Innovation et Recherche

o Développement Durable

4. Niveau de Maturité :

o Économie de la Connaissance

o Leadership Global en Innovation

o Automatisation et Intelligence Ambiante

o Société Inclusive et Résiliente

Avec ce schéma, on peut voir que chaque niveau requiert des efforts et des investissements spécifiques pour progresser. Le passage du niveau de base au niveau intermédiaire implique souvent des réformes institutionnelles, des investissements en capital humain, et une expansion des infrastructures. Pour atteindre les niveaux supérieurs et de maturité, l’accent est mis sur la technologie, l’innovation, et le développement durable.

NB : Les activités énumérées au niveau de base sont l’illustration du post sur le dynamique de décollage que j’ai partagé sur les réseaux sociaux le 6 septembre 2019.

A cela, s’ajoutent les éléments transversaux ci-après et qui peuvent aider à accélérer le développement en fournissant des outils et des compétences modernes, favorisant ainsi l’inclusion et la résilience économique. Ce sont des stratégies qui doivent être mises en œuvre à différents niveaux de développement, en adaptant les approches et les investissements en fonction des besoins et des capacités locales. Il s’agit par exemple de :

• L’économie numérique peut améliorer l’accès aux marchés et aux services, augmenter la productivité et créer de nouvelles opportunités d’emploi.
• L’éducation technologique prépare les futures générations aux défis technologiques, leur donnant les compétences nécessaires pour prospérer dans une économie moderne.
• L’innovation et l’entrepreneuriat encouragent la créativité et le développement de nouvelles solutions aux problèmes locaux, favorisant une croissance économique endogène.
• L’économie circulaire et le développement durable assurent une gestion efficace et respectueuse des ressources, promouvant une croissance durable et résiliente.

Pour préparer le Bénin à une croissance inclusive et durable, ces lignes verticales de connaissances complètent harmonieusement les quatre niveaux de développement économique. Elles joueront un rôle prépondérant dans la mise en œuvre de l’échelle de développement économique.

1. Économie numérique :

• Commerce électronique : Développer les compétences en vente en ligne, marketing numérique, et gestion des paiements électroniques.
• Cybersécurité : Former les citoyens et les entreprises à la protection des données et à la sécurité en ligne.
• Infrastructures numériques : Investir dans des infrastructures de communication modernes comme la fibre optique et le réseau 5G.

2. Éducation technologique :

• Compétences de codage : Enseigner la programmation dès le plus jeune âge pour préparer les enfants aux métiers de demain.
• Robotics et IA : Intégrer des modules de robotique et d’intelligence artificielle dans les programmes scolaires pour développer la pensée critique et l’innovation.
• Formation continue : Offrir des opportunités de formation continue pour les adultes afin de leur permettre de s’adapter aux évolutions technologiques.

3. Innovation et entrepreneuriat:

• Incubateurs et accélérateurs : Créer des centres de soutien pour les start-ups technologiques et les jeunes entrepreneurs.
• Recherche et développement : Investir dans les universités et les instituts de recherche pour encourager l’innovation technologique.
• Accès au financement : Faciliter l’accès au financement pour les projets innovants et les PME technologiques.

4. Économie circulaire et développement durable :

• Technologies vertes : Promouvoir l’utilisation des technologies respectueuses de l’environnement dans tous les secteurs.
• Éducation environnementale : Sensibiliser la population aux enjeux environnementaux et à l’importance de la durabilité.
• Gestion des ressources : Développer des compétences en gestion efficace des ressources naturelles et en recyclage.

Et pour que la dynamique que nous proposons soit porteuse d’opportunités et de fruits centrifuges, référentiels et générationnels, nous devons établir le nouveau pôle  décisionnel étatique à Bétérou, au centre du pays. Bétérou, la Capitale, sera une décision sage et stratégique que le peuple doit prendre pour favoriser l’unité nationale. Bétérou, la Capitale, sera le siège d’un gouvernement neutre et central, distinct des préjugés ethniques et régionaux.

Je vous remercie.

CLOUBOU Noumonvi Agboessi                                                               Calavi, le 22 janvier 2025

Lieutenant-colonel des FAB (r)

Conseiller à la sécurité des Nations Unies (r)

01 BP 1020 Cotonou, République du Bénin

Email : aclou12@gmail.com Tel / WhatsApp : +2290165323002

A tout le peuple du Bénin

OBJET : Vaincre les bas étages du développement économique au Bénin.

Béninoises, Béninois,

Il est temps d’établir les fondements de la souveraineté. Les bas étages du développement économique constituent la base sur laquelle repose la croissance et la prospérité d’une nation. Rappelons pour commencer, les propos de Feu le Président Mathieu KEREKOU : « … Même si les États africains devaient avoir des difficultés, le seul pays qui aurait dû faire preuve de responsabilité, c’était bien le Bénin. D’autant plus qu’ils avaient reconnu que les Béninois étaient intelligents … ».

En effet, en février 1990, le Bénin a su contenir les rivalités internes entre ses fils et organiser une conférence des forces vives de la Nation qui a permis la transition vers la démocratie, la séparation des pouvoirs, la liberté de la presse, la liberté d’association ainsi que l’égalité et la justice. Bien que le Bénin ait réalisé des progrès notables, notamment une croissance économique soutenue avec un taux de croissance de 6,4% en 2023 avec le Président Patrice Talon, le bilan des objectifs économiques de cette conférence reste mitigé selon plusieurs observateurs. Les défis qui persistent portent sur la dépendance aux exportations agricoles, les infrastructures, les inégalités sociales, la stabilité macroéconomique et la dette publique. Même si l’inflation est maitrisée et l’équilibre budgétaire amélioré, le Bénin reste l’un des pays les moins avancés avec un Indice de Développement Humain (IDH) relativement bas (0,525).

La tâche qui nous attend pour la prospérité économique en tant que nation est immense et exaltante. Nous devons nous armer d’espérance et de persévérance pour définir nos propres attentes. Nous devons reconnaitre les efforts de nos parents, accepter notre situation de pays à revenu intermédiaire et être ambitieux pour nos enfants.  Nous devons élaborer, nous-mêmes, nos dynamiques de croissance et accepter de commencer par l’ABCD de la technologie.  Car, la pyramide du développement économique comporte plusieurs niveaux :

1. Le niveau de base : l’agriculture, le système de santé, l’éducation, les infrastructures et le Centre d’Homologation et de Promotion des Innovations (CHPI). Ce sont les bas étages.
2. Le niveau intermédiaire : l’industrialisation, le développement des services, l’amélioration des standards de vie, le renforcement des compétences techniques.
3. Le niveau supérieur : la technologie avancée, l’Intelligence Artificielle (IA), la robotique, l’innovation et la recherche, le développement durable
4. Le niveau de maturité : l’économie de la connaissance, le leadership global en innovation, l’automatisation et l’intelligence ambiante, la société inclusive et résiliente.

Chaque niveau requiert des efforts et des investissements spécifiques pour progresser. Le passage du niveau de base au niveau intermédiaire implique souvent des réformes institutionnelles, des investissements en capital humain, et une expansion des infrastructures. Notons qu’il existe des stratégies transversales telles que l‘économie numérique, l’éducation technologique, l’innovation et l’entrepreneuriat ainsi que l’économie circulaire et le développement durable qui peuvent aider à accélérer le développement en fournissant des outils et des compétences modernes, favorisant ainsi l’inclusion et la résilience économique,

Et pour que la dynamique que nous proposons soit porteuse d’opportunités pour tous, nous devons établir le nouveau pôle décisionnel étatique à Bétérou, au centre du pays pour servir de siège d’un gouvernement neutre et central, distinct des préjugés ethniques et régionaux.

Je vous remercie.