(L’origine du mal toujours méconnue selon l’Oms)
Il y a cinq ans, le 31 décembre 2019, le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) prenait connaissance d’un communiqué faisant état de cas de « pneumonie virale » à Wuhan (Chine). La suite, un triste déroulé qui a sombré l’humanité.
Pour sa part, le Bénin va connaître son premier cas de coronavirus le 16 mars 2020. « Il s’agit d’un Burkinabé de 49 ans entré sur le territoire béninois le 12 mars 2020 après un séjour en Belgique et au Burkina Faso », annonçait le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin. Le dimanche 5 avril 2020, le Bénin a enregistré son premier cas de décès dû à la Covid-19. Et, la suite, même si le gouvernement béninois, de par les mesures, a essayé de contenir le mal, a plongé plusieurs familles dans le deuil. Le peuple entier dans le trouble. Des semaines, mois et années ont été difficiles à vivre. Le lendemain était plus qu’incertain.
De la fermeture sur toute l’étendue du territoire national des lieux de culte, écoles, établissements d’enseignement secondaire, bars, discothèques, plages ; pour l’établissement du cordon sanitaire, les numéros verts, les mesures barrières, la quarantaine ou l’auto isolement, Les tests (PCR + TDR), les campagnes de vaccination, le port de masque, le lavage des mains et le respect de la distance de sécurité sanitaire d’au moins 1m entre personnes ; les souvenirs résistent à la mémoire. Avoir de la fièvre ou la toux, le rhume ou les maux de tête, faisait paniquer à tel point.
Une origine toujours méconnue
Pour l’Oms, tandis que nous commémorons cet événement marquant de notre histoire récente, nous devons nous engager aussi à tirer les leçons de la Covid-19 afin de construire un avenir plus sain. Et, la question qui se pose aujourd’hui, selon l’Organisation est de savoir si le monde est mieux préparé à la prochaine pandémie qu’il ne l’était pour la Covid-19.
En attendant, elle invite la Chine à communiquer les données et à en favoriser l’accès pour permettre de comprendre les origines de la COVID-19. Pour l’Organisation mondiale de la santé, il s’agit d’un impératif moral et scientifique. Car, « en l’absence de transparence, d’échange et de coopération entre les pays, le monde ne parviendra pas à prévenir les épidémies et pandémies futures, ni à s’y préparer de manière adéquate ».
Cyrience Fifonsi KOUGNANDE