( 880 222 825 Fcfa, contre  850 477 000 Fcfa en 2024 )

Les crédits ouverts au profit du Médiateur de la République pour la gestion 2025 s’établissent à la somme de 880 222 825 Fcfa, contre 850 477 000 Fcfa en 2024. Ce montant a connu une augmentation de 29 745 825 Francs CFA, soit 3,5% par rapport à celui de l’exercice 2024

Les dépenses de personnel s’élèvent à 199 067 825 Francs CFA contre 169 322 000 Francs CFA en 2024, soit une augmentation de 17,57%. Cette légère augmentation est faite pour supporter les charges salariales induites par la mise à disposition d’agents au profit du Médiateur de la République. Pour les achats de biens et services, ils sont estimés à 677 755 000 Fcfa. Aucune augmentation n’est à noter par rapport à l’année 2024, les montants étant identiques. Il y a enfin la rubrique des transferts courants. Les prévisions des dépenses de transferts pour l’exercice 2025 s’élèvent à 3 400 000 francs CFA comme en 2024. Elles sont destinées à payer les cotisations aux organisations auxquelles s’est affilié le Médiateur de la République.

L’année 2025 est une année d’opérationnalisation effective de toutes les entités prévues dans le décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Médiateur de la République. A cet effet, les ressources allouées ne pourraient permettre une couverture optimale des charges induites. Il serait donc souhaitable qu’une rallonge budgétaire soit accordée à l’institution. Compte tenu de l’ambition d’étendre les Délégations au niveau départemental et de mener les activités de sensibilisation, de formation et de mobilisation des acteurs politiques autour des enjeux liés aux élections générales de 2026, cette augmentation budgétaire reste insuffisante.

Consommation des crédits et difficultés majeures rencontrés à fin septembre 2024

–       Consommation des crédits

La consommation des crédits, à fin septembre 2024, à l’Institution « Le Médiateur de la République » est de 45,25% (Base engagement) contre 77,93% en 2023, à la même période.

– Difficultés majeures rencontrées dans l’exécution du budget à fin septembre 2024

  Les mutations intervenues dans les procédures de formalisation à la Direction Générale des Impôts ne sont pas toujours bien assimilées par les prestataires. Cette situation entraine des retards considérables dans la constitution des soumissions. Les fluctuations intervenues sur le marché ont rendu le répertoire des prix parfois en déphasage avec les prix du marché, occasionnant ainsi d’énormes difficultés dans la conclusion des contrats de fournitures de biens. Aussi, faut-il souligner qu’au regard des procédures de plus en plus affinées en matière de passation de marchés publics, la qualité des soumissions laisse à désirer, rendant ainsi plusieurs marchés infructueux dont il faudra reprendre la procédure de passation.

Kola PAQUI

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