(Une Confédération qui annonce les belles couleurs)
La Confédération internationale des médecins traditionnels est portée sur les fonts baptismaux, mercredi 13 novembre 2024 dans un hôtel de Cotonou. Ce regroupement s’est assigné pour mission D’assurer la bonne marche des activités de l’ensemble des acteurs du monde de la médecine traditionnelle africaine.
Dans le cadre donc de cette assemblée constitutive, ils sont une panoplie venue de plusieurs pays à savoir : la Guinée Équatoriale, le Ghana, le Niger, le Bénin, etc. « Nous sommes à un moment où la médecine traditionnelle ne bénéficie plus réellement de la reconnaissance et du respect. Alors, il était de bon ton que les associations et syndicats se réunissent pour créer une Confédération internationale de médecine africaine afin de montrer notre savoir-faire mais également chercher à s’affirmer sur le marché international. L’objectif, c’est de servir d’intermédiaire entre les professionnels de la médecine traditionnelle, les autorités administratives et les organismes internationaux » fait savoir le président Martin Happy nouvellement élu par ses pairs pour un mandat de trois (03) ans renouvelable. Une façon pour lui de signifier qu’avec cette confédération les petits plats seront mis dans les grands pour que cette médecine mère retrouve ses lettres de noblesse aux côtés de la médecine dite Nobel. Pour lui, cette médecine traditionnelle doit recouvrer ces lettres de noblesses dans les tout prochains jours. À ce jour, cette confédération est constituée de huit (08) membres à savoir : le Cameroun, la Guinée Équatoriale, le Togo, le Tchad, le Gabin, et la France. Cette confédération plaide auprès du pouvoir public de chaque pays membre de reconnaître la médecine traditionnelle afin de l’aider à résoudre ses problèmes quotidiens.
Teddy Gandigbe
