La Fédération mondiale des associations pour les Nations Unies (FNAMU) et l’Organisation mondiale de la Santé ont clos la première Assemblée mondiale Simul’OMS en présentiel, qui a rassemblé plus de 350 délégués de la jeunesse venus de 52 pays de toutes les Régions.
Organisé au siège de l’OMS à Genève, cet événement historique, renseigne le site officiel de l’Oms, a permis à de jeunes leaders de participer à une simulation réaliste de l’Assemblée mondiale de la Santé, le plus haut organe décisionnel du monde en matière de santé, pour traiter directement des problèmes de santé urgents à l’échelle mondiale et favoriser la collaboration internationale.
Au cours cette assemblée, les délégués de la jeunesse ont travaillé en collaboration pour rédiger des résolutions portant sur des sujets tels que les changements climatiques, la pollution et la santé, la santé mentale, la résistance aux antimicrobiens, l’Initiative mondiale Santé et Paix, la lutte contre la tuberculose et l’éradication de la poliomyélite.
L’un des temps forts de la semaine a été l’adoption d’une déclaration soulignant qu’il est urgent de conclure un accord mondial sur les pandémies pour protéger l’ensemble du monde contre les pandémies futures.
La déclaration appelle tous les États Membres de l’OMS à parachever et à mettre en œuvre l’accord cette année, soulignant que « ce n’est que grâce à une action coordonnée que nous pourrons protéger la vie, le bien-être et l’avenir de notre génération ».
Traduisant l’engagement des jeunes délégués, la déclaration lance un appel commun à créer un monde équitable et résilient où personne ne sera laissé de côté.
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a souhaité la bienvenue aux délégués de la Simul’OMS, saluant leur dévouement à la cause de la santé mondiale et leur volonté de s’en faire les champions.
« Cette génération prend une part active à l’édification d’un monde plus sûr, plus juste et plus sain, et la voix des jeunes d’aujourd’hui est essentielle pour trouver des solutions efficaces aux crises sanitaires mondiales », a déclaré le Dr Tedros.
Cette simulation a non seulement permis aux participants de perfectionner leurs compétences de négociateurs et de mieux appréhender la gouvernance en matière de santé, mais a aussi renforcé leur rôle d’avocats plaidant pour une communauté sanitaire mondiale mieux préparée et plus inclusive.
Savannah Jamora, administratrice d’un hôpital australien et étudiante en droit de troisième cycle, a assuré les fonctions de Directrice générale de la conférence mondiale. Elle a déclaré que la conférence était une occasion très stimulante d’initier les jeunes à la politique et à la diplomatie dans le domaine de la santé mondiale et qu’elle offrait aux jeunes une tribune où mettre en commun leurs connaissances, leurs idées et leur énergie pour rendre le monde plus sain et plus sûr.
« Les jeunes sont plus que l’avenir de la santé mondiale ; ils sont des partenaires essentiels avec qui façonner son présent », a déclaré Savannah. « En faisant participer les jeunes aux politiques de santé, nous pouvons tirer parti de leur expérience concrète, de leurs points de vue originaux et de leurs idées novatrices pour concevoir des politiques pertinentes, efficaces et adaptées aux besoins des générations futures. »
Elle a ajouté : « Grâce à la Simul’OMS, les jeunes disposent d’outils et d’une tribune pour œuvrer efficacement à l’avènement d’un monde plus sain et plus équitable pour tous. »
L’organisation de cette assemblée mondiale simulée s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’OMS à collaborer et à s’associer avec les jeunes du monde entier pour trouver les meilleurs moyens de les autonomiser, de soutenir leur action, de promouvoir les partenariats et de leur garantir reconnaissance et visibilité.
La Fédération mondiale des associations pour les Nations Unies est une organisation mondiale à but non lucratif qui représente et coordonne plus d’une centaine d’associations nationales pour les Nations Unies et leurs milliers de mandants.
C.K