Amnesty international Bénin fait de l’Education aux droits humains, une priorité. Dans cette dynamique, l’organisation a mis en place des clubs scolaires amis des droits humains dans plusieurs établissements scolaires. Et pour le compte de la nouvelle année académique, les clubs scolaires ont effectué leur rentrée vendredi, 25 octobre 2024 à l’occasion d’une cérémonie au lycée des jeunes filles de Parakou.
Des clubs scolaires amis des droits humains provenant d’une soixantaine de collèges et lycées et d’une vingtaine d’écoles reprennent les activités au titre de la nouvelle année académique 2024-2025. Des clubs mis en place par Amnesty international Bénin dans l’optique de maximiser l’impact à travers l’éducation aux droits humains au Bénin. Pour la représentante de la Proviseure du Lycée des jeunes filles de Parakou, Philomène Kakpo, il s’agit d’une marque de reconnaissance qui témoigne de la détermination de Amnesty à faire de ce lycée, un espace où les droits humains sont non seulement enseignés mais également respectés, défendus et célébrés. Pour elle, dans un monde où les droits humains sont trop souvent bafoués, il est impératif que les éducateurs et apprenants jouent leur partition. « Chers élèves, vous êtes l’avenir de notre pays et en devenant des défenseurs des droits humains, vous participez à la construction d’une société juste et équitable », a-t-elle lancé aux apprenants. Très ravi de la mobilisation sans cesse croissante des apprenants autour de la question des droits humains, le Directeur exécutif d’Amnesty international Bénin, Dieudonné Dagbéto, a précisé les raisons motivant la mise en place desdits clubs scolaires qui mobilisent des gestionnaires des cantines scolaires, élèves, parents d’élèves et personnel enseignant autour des droits humains. « Nous estimons que si nous inculquons les valeurs et principes des droits humains aux jeunes, ils deviendront demain, des adultes défenseurs d’un monde juste », a-t-il déclaré.
Quant au point focal Amnesty au Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Emmanuel Badou, il a dit toute son admiration des efforts consentis ainsi que de l’engagement d’Amnesty international Bénin en faveur des droits et surtout avec l’implication des acteurs du système éducatif. Des actions qui, selon, ses dires, vont transformer l’école en un véritable sanctuaire des droits humains où chacun se sentira en sécurité, écouté et respecté. « Le ministre espère qu’au cours des activités au titre de cette rentrée, les efforts seront redoublés, les cibles seront élargies pour une atteinte maximale des objectifs, afin d’obtenir des citoyens de qualité », argue-t-il. Les acteurs du système éducatif sont donc appelés à contribuer à la promotion et la protection des droits de l’Homme au Bénin.