(Olushegun Bakari veut inverser le tableau du diagnostic tardif)

Vendredi 25 octobre 2024, s’est tenu, au Ministère des Affaires étrangères, une séance de réflexion et de partage d’informations sur les cancers féminins, notamment les cancers du sein et du col de l’utérus. Organisé par le personnel féminin, la séance a connu la participation du Ministre des Affaires étrangères, Olushegun Bakari.

 « Renforcer la prévention et le dépistage des cancers féminins en Afrique.  Quelles stratégies et quels défis ? ». C’est autour de ce thème que les échanges ont eu lieu, vendredi dernier. Pour la circonstance, l’expertise des professionnels de la santé, et du cancer en particulier, tels que les professeurs Jean-Marie Dangou, Moufalilou Aboubakar, les Docteurs Salmane et Meissarath Ba Boukari a été sollicitée pour éclairer la lanterne du personnel du Ministère des Affaires étrangères sur les cancers féminins notamment le cancer du sein, première cause de mortalité chez les femmes et qui atteint une femme sur vingt. Le témoignage d’une battante, Andilath Osséni, qui a fait face au mal, a édifié plus d’un. Le principal message reste la détection précoce, le diagnostic rapide et la prise en charge complète de ces cancers pour les femmes. Et pour joindre l’acte à la parole, la Directrice adjointe de cabinet, Agniola Ahouanmènou, dans son allocution, a invité le personnel féminin à s’inscrire pour le dépistage gratuit qui sera organisé dans les locaux du Ministère les 29 et 31 octobre prochains. A ses dires, le cancer n’arrive pas qu’aux autres et un dépistage précoce est une action concrète pour protéger les femmes, contre ce fléau qui fait tant de ravage. Elle n’a pas manqué de souligner le rôle crucial des hommes en matière de soutien et d’accompagnement.

Pour le Ministre des Affaires étrangères, Olushegun Bakari, le cancer n’est pas une fatalité s’il est précocement diagnostiqué. Or, dans les pays de l’Afrique au sud du Sahara, comme le Bénin, les cancers du sein et du col de l’utérus sont malheureusement diagnostiqués très tard. Il va falloir donc, à ses dires, inverser ce tableau de diagnostic tardif en mettant l’accent sur l’importance de la sensibilisation, du dépistage précoce et des stratégies de prévention ainsi que les défis liés à l’accès aux soins de santé. Invitant les femmes à faire de leur santé une priorité, Olushegun Bakari promet sa solidarité et son accompagnement non seulement pour l’ensemble des femmes du Ministère mais surtout pour Andilath Osséni, qui a accepté partager son expérience du mal avec ses collègues diplomates.

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