(Ouvriers impayés, riverains souffrants)

Lancés bientôt depuis trois ans, les travaux de pavage et d’assainissement de l’axe Sèkandji-Tchonvi-Ekpè avec la passerelle Iya-Gbantè dans la commune de Sèmè-podji sont loin d’être terminés. Entre incompétence et mauvaise gestion de ce chantier d’environ 9 kilomètres, l’entreprise Yelhy Technology Africa SA est à la barre.

« Un lâcheur ne gagne jamais et un gagneur ne lâche jamais ». C’est en ces termes que le Maire Jonas Gbènamèto lançait officiellement, le lundi 13 décembre 2021, les travaux de pavage et d’assainissement de l’axe Sèkandji-Tchonvi-Ekpè avec la passerelle Iya-Gbantè. Accompagné des cadres communaux et du ministère de l’ex cadre de vie, le Maire s’était beaucoup réjoui quant au démarrage de ces travaux de 9 kilomètres. En ce qui concerne les populations, la joie était encore plus perceptible. Prévus pour durer 18 mois, force est de constater que près de trois ans après, rien n’en est. Tout est au ralenti. À tout point de vue, le niveau d’exécution de ces travaux est très loin d’être à 50%. Si à Sekandji, les pavés sont à peine posés, de Tchonvi à Ekpè, tout est encore à l’étape embryonnaire. Des caniveaux inachevés par endroit aux grands trous abandonnés ailleurs, tout porte à croire que ce chantier ne sera jamais livré, après un an de retard. Pis, l’entreprise Yelhy Technology Africa SA, en charge des travaux est pointé du doigt. Par séquence, certains employés sur ce chantier déclenchent sans commune mesure des mouvements d’humeur et de grève. Ceci, afin de réclamer leurs dus. Autrement, cette entreprise et ses sous-traitants sont imbibés dans un traitement peu catholique envers les agents qui se donnent parfois jours et nuits, pour faire avancer les travaux. Pendant que le mécontentement et le désarroi se lisent sur les yeux des citoyens, beaucoup de cas d’accidents et d’autres situations désobligeantes, liés à l’impraticabilité de cette voix sans aucune déviation inquiètent. Que se passe-t-il vraiment sur ces chantiers ?

Financé par l’Agence française de développement (Afd), ce programme mis en œuvre par le Pavicc évolue pourtant bien dans d’autres communes qu’il prend en compte. Pendant que les autorités communales de Sèmè-podji demeurent muettes et taiseuses sur cette situation qui devient conflictuelle entre cette entreprise et les ouvriers, les riverains sont flous et dépaysés. Qui pour siffler finalement la fin de cette pagaille ?

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