La pluviométrie cette année 2024 reste très éprouvante. Que ce soit en Afrique de l’Ouest ou Centrale, les dégâts sont considérables. Et dire que la saison des pluies se poursuit jusqu’en novembre…

Plus de 1 500 victimes, 4 millions de personnes affectées, plus de 1,2 million d’individus déplacés à travers le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Guinée, le Mali, le Nigéria et le Niger. C’est le lourd bilan fait par l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) depuis le début de la saison des pluies caractérisée par des déluges d’eau qui ont ravagé des régions entières.

«Nous n’avions jamais connu d’inondations comme celles de cette année. Elles nous confrontent brutalement aux répercussions des changements climatiques, qui sont de plus en plus importantes dans notre région », a déclaré Sylvia Ekra, Directrice régionale de l’Oim pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Au Tchad, l’un des pays les plus durement touchés, rapporte l’Oim, plus de 1,5 million de personnes ont été affectées et plus de 164 000 maisons ont été détruites… Les inondations ont dévasté plus de 400 000 hectares de terres arables, ce qui met gravement en péril la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des habitants.

 Au Nigéria, les inondations ont provoqué le déplacement de près de 650 000 personnes. Les pluies torrentielles ont détruit des maisons, des terres agricoles et des infrastructures vitales dans 31 États.

De son côté, entre juillet et septembre, le Mali, renseigne l’Oim, a connu son taux de précipitations le plus important depuis 1967, affectant presque toutes les régions et touchant plus de 180 000 personnes.

Cyrience Fifonsi KOUGNANDE

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