A l’Organisation mondiale de la charité et de la liberté (OmChaLi), le mois de juillet jusqu’en Août était exceptionnel. Il est décrété mois d’or universel par le Dr Victor Tinikowa et ses partenaires. Ils ont offert les trois repas journaliers à la population d’Abomey-Calavi.
Uu siège de la Maison de la dignité humaine sise à Abomey-Calavi, enfants, jeunes, adultes, etc, de la commune d’Abomey-Calavi et précisément du quartier Aïtchédji, vivant dans l’indigence, ont été les invités de marque de l’OmChaLi. Pendant plus de 30 jours, ils ont régulièrement eu droit aux trois repas quotidiens aux heures indiquées. Et ce, gratuitement. En plus de ces repas à consommer sur place ou à emporter, des vivres leur ont été également offerts pour le grand bonheur de ceux-ci. Pour le Dr Victor Tinikowa, l’objectif de cette énième œuvre de bienfaisance qui a vu plus de 30 000 personnes, selon ses estimations, manger à leur faim et boire à leur soif, n’a pas changé. « L’objectif c’est la bienfaisance, la bientraitance, la bienveillance. C’est notre manière à nous de participer à la création d’un monde meilleur en partageant des instants de joie avec les couches défavorisées ; soulageant ou partageant les peines des personnes en détresse en apportant de la joie dans les cœurs », fait-il savoir. Le mois d’or universel à l’OmChaLi a connu une nouvelle édition de l’International festival du bien (Ifeb). Il a été marqué par un culte d’action de grâce, la distinction des membres de l’Union révolutionnaire du bien (Ureb) et la soirée du savoir au cours de laquelle, le 40ème livre du Docteur Tinikowa a été pré-lancé. Il est intitulé : « Le bien : réalités existentielles ».
Du 40ème ouvrage…
L’ouvrage « Le bien : réalités existentielles » qui est le quarantième du Docteur Victor Tinikowa, reprécise « la teneur, la densité, la nécessité, le bien-fondé et les implications à épouser le bien sous toutes ses formes et dans tous ses états. L’humanité est le second nom du bien et vivre sans s’attacher au bien, sans en faire une priorité de vie, sans se détacher du « pour soi » en faveur du « pour le prochain », c’est méconnaître la raison existentielle de l’humanité », explique Hamed Tangah, membre de l’OmChaLi. Celui qui travaille pour le bien fait bien, et devient toujours meilleur, retient-on.
Le culte d’action de grâce a été l’occasion pour la communauté de témoigner de sa gratitude à l’Eternel qui a rendu possible ce mois et a permis d’atteindre plus que les objectifs de départ. En ce qui concerne la distinction, elle répond à la parole qui dit : « A Dieu ce qui est à Dieu, à César ce qui est à César ». « Il était important de marquer une pause pour féliciter ces jeunes gens, filles, garçons, étudiants et étudiantes, qui ont cru à la vision du monde meilleur et qui sacrifient le peu dont ils disposent pour que rient et vivent l’orphelin, la veuve, l’indigent. C’était aussi l’occasion de les présenter au monde et rappeler que l’on n’a pas besoin des moyens à débordement avant de penser aux autres, il suffit d’avoir un cœur à l’amour et au bien », fait savoir Hamed Tangah. Rappelons que le mois d’or s’est achevé, certes. Mais, la Communauté Cadi en général et l’Ureb en particulier n’ont pas tourné dos au bien au quotidien. Les portes de la Maison de la dignité humaine toujours ouvertes, continuent de recevoir orphelins, veuves et personnes démunies en quête du minimum vital pour vivre au quotidien.
Cyrience Fifonsi KOUGNANDE