L’ancien président béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo était à la Zone économique de Glo-Djigbé Zè (Gdiz). mardi 3 septembre 2024. Pour lui témoigner sa reconnaissance, le Directeur général la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin S.A.), Létondji Béhéton, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu au domicile de l’ex chef de l’État.
Le président Nicéphore Soglo, très ému, mais toujours épaté par la beauté et la grandeur de l’édifice qu’il a visité, a appelé les Béninois à taire leurs querelles et à s’unir en vue de promouvoir ce nouveau fleuron de l’économie béninoise, pour le développement du pays. Dans son mot introductif, le Directeur général de la Sipi-Bénin, Létondji Béhéton a exprimé sa reconnaissance à l’ancien Président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo, pour son déplacement à la Gdiz. Il a salué un geste citoyen, un exemple à suivre. En réponse, Nicéphore Soglo s’est dit admiratif de la transformation structurelle en cours à la Gdiz. L’ancien président se dit heureux de constater la transformation locale du coton béninois souhaitée de tous ses vœux lors de son passage à la magistrature suprême du Bénin. Un rêve qui se concrétise et dont il est séduit par les résultats. Il a réitéré son engagement à œuvrer pour la promotion de l’œuvre au-delà des frontières nationales. Les peuples noirs doivent transformer leurs propres richesses sur leurs propres territoires pour avoir leur propre dignité, a-t-il souligné. Et pour lui, « Ce que nous voyons à Glo Djigbé, c’est la dignité du peuple noir ». Il plaide pour la multiplication du modèle sur d’autres territoires africains car reconnaît-il, l’Afrique possède de richesses phénoménales à valoriser. Nicéphore Soglo s’offusque cependant des accusations portées contre sa personne et qui font état de ce qu’il aurait perçu des émoluments pour accomplir une mission. « Je ne parle jamais sans preuve », se défend-t-il. Ce qui a motivé son déplacement sur les lieux pour constater par lui-même ce qui s’y fait. Il a appelé donc les Béninois toutes tendances confondues à s’unir pour la promotion de cette œuvre de développement « Quand c’est bon, il faut le reconnaître et l’apprécier », a-t-il conclut.
Thomas AZANMASSO