L’Ong Espoir d’une Vie (E-Vie) organise du 03 au 05 septembre 2024, avec le soutien financier du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) et l’appui technique de l’Ong Jordan, une formation sur la gestion de l’hygiène menstruelle, corporelle et des douleurs menstruelles, ainsi que sur l’utilisation des services de santé reproductive.

Des personnes handicapées, des filles et des femmes à risque de vulnérabilité, ainsi que des populations frontalières, y compris des adolescents et des jeunes du milieu extra-scolaire sont conviés à cette formation. La santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes mais surtout des personnes handicapées reste une préoccupation majeure au Bénin. A en croire la présidente de l’Ong, sMarie Josée Assogba, avec « les personnes handicapées, c’est encore plus complexe. Parce que nous avons des personnes handicapées aveugles, mais qui doivent avoir les règles.

Comment ils vont s’y prendre? Est-ce qu’ils auront forcément besoin d’assistance? La menstruation, elle est intime. Est-ce qu’ils auront forcément d’assistance tout le temps ? ». La présente formation entend également apporter des éléments de réponse aux difficultés d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive. Au total, plus de cinquante personnes handicapées ou non âgées de 10 à 24 ans, issues des communes de Djakotomey et d’Aplahoué seront outillées sur des thématiques en lien avec la santé sexuelle et reproductive.

« La santé, c’est la première des choses. Si nous ne sommes pas en bonne santé, nous ne pouvons rien faire et surtout nos enfants, nos adolescentes et adolescents qui sont nos relèves de demain, donc c’est très important de se préoccuper de leur santé pour que le savoir que nous sommes en train de transmettre soit pérennisé », a déclaré Roger Fandomon, représentant du maire d’Aplahoué lors de la cérémonie de lancement officiel au Centre de promotion sociale (Cps) de la commune. Pour beaucoup, la gestion de l’hygiène menstruelle est souvent un sujet tabou, avec des impacts potentiellement graves sur la santé en cas de négligence. « Alors que, si il n’y a pas une bonne hygiène menstruelle, cela pourrait être le nid des maladies sexuellement transmissibles et si la jeune fille ou bien la femme ne connaît bien pas son corps, celle-ci peut avoir des grossesses non désirées.

Et voilà les problèmes qui commencent. Donc cette formation est la bienvenue  », a reconnu Damienne Guegue, sage-femme à la Promotion de la Santé de la mère et de l’enfant, représentant le Directeur départemental de la santé. La formation vise à briser ces tabous en fournissant des informations essentielles sur les pratiques d’hygiène et les symptômes à surveiller.

M.M

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