Saint Charbel, le moine mystique du Liban, a fait le tour du Bénin. Du moins, ses reliques. Du 19 au 27 août 2024, elles ont traversé le pays du nord au sud. Des moments d’union et d’intenses prières pour la communauté catholique.
D’après l’information rapportée par Zenit-Le monde vu de Rome, c’est l’archidiocèse de Parakou qui a d’abord accueilli les reliques de saint Charbel. Ceci, dans une effervescence de chrétiens catholiques acquis à la cause. Et, il en sera d’ailleurs ainsi durant tout le parcours.
Que ce soit à Parakou, Djougou, Dassa, Lokossa et Porto-Novo, dans chaque diocèse, les reliques de saint Charbel en terre béninoise ont suscité assez d’intérêt. «La messe s’est poursuivie par une vénération solennelle des reliques, un moment où chaque croyant a pu déposer ses peines, ses espoirs, ses souffrances aux pieds de saint Charbel», renseigne le média.
Un constat qui fera dire à Mgr Samer Nassif, évêque coadjuteur de Sidon, qui a accompagné les reliques, que « La foi béninoise est une lumière dans un monde souvent plongé dans l’obscurité… Les Béninois, à l’image de saint Charbel, sont pauvres mais heureux dans le Seigneur. Cette profondeur spirituelle est une leçon pour le monde entier »
Pour sa part, l’Église catholique béninoise s’honore de ce que le Bénin, soit le premier pays africain à recevoir une chapelle dédiée à Saint Charbel. Soulignons que c’est à la Cathédrale Notre Dame de Miséricorde de Cotonou que ce voyage spirituel avec les repliques de saint Charbel a pris fin. C’était le 27 août 2024 au détour d’une messe d’action de grâce. Pour Père Maurice Houmenou, curé de la Cathédrale, cette expérience reste « une explosion de foi, une véritable communion entre le ciel et la terre. ». Pour sa part, le Père Jonathan Kakpo-Chichi, Recteur du sanctuaire Jésus Eucharistie, voit au travers de cette visite : « une grâce ».
« C’est une grâce que notre humble sanctuaire ait été choisi pour cette visite. Des malades ont été guéris, des âmes tourmentées ont trouvé la paix. Parakou ne sera plus jamais la même » a-t-il déclaré. De Parakou à Djougou, en passant par Dassa, Lokossa et Porto-Novo, chaque diocèse a déployé ses plus belles bannières, ses plus beaux chants, pour accueillir les reliques de Saint Charbel. « Ce que nous avons vécu ici est unique. Saint Charbel a marqué le Bénin de son sceau, et je suis convaincu que cela portera des fruits au-delà de nos espérances. Que Dieu bénisse le Bénin, et que la lumière de saint Charbel continue de briller dans chaque foyer, chaque église, chaque cœur», témoigne Mgr Samer Nassif.
M.M