La Coordination nationale des enseignants pour la réussite de l’organisation du baccalauréat (CONERO-BAC) est une association de professeurs du secondaire et du supérieur impliqués dans la gestion du baccalauréat. Présidée par le docteur Flavien GANKPE, cette organisation tient annuellement sa rencontre statutaire qu’est le conseil supérieur. C’est dans le cadre de cette concertation d’acteurs du secteur de l’éducation que cette interview a été réalisée.

Quels sont les points inscrits à l’ordre du jour du conseil supérieur de la CONERO-BAC ?

Pour le dixième conseil supérieur de la CONERO-BAC qui doit se tenir le samedi 31 août 2024 au CEG 1 de Dassa, il y a deux (02) points majeurs. Le premier point, il s’agira de réfléchir sur la problématique de la revalorisation des conditions de travail dans l’organisation du baccalauréat au Bénin. Puisqu’il est remarqué que ces dernières années les enseignants sont devenus plus exigeants par rapport aux divers traitements. Donc, nous nous allons réfléchir dans le sens d’une amélioration. Car un acteur motivé est plus performant mais lorsqu’il est démotivé, sa performance est atteinte.

Le second point majeur consistera à évaluer le déroulement du baccalauréat 2024 en analysant les points forts et les éventuelles faiblesses afin de faire des suggestions pour les années à venir. Tels sont les deux points qui vont meubler ce conseil supérieur qui est une instance statutaire de la CONERO-BAC.

 

Profitons de cette actualité pour expliquer pourquoi l’on dit que le baccalauréat béninois est un label…

Si le baccalauréat béninois est défini comme un label, cela résulte de la qualité des divers acteurs. Je vais commencer par le chef d’orchestre c’est-à-dire le Directeur de l’Office du Baccalauréat (Professeur Alphonse DA SILVA) lui-même qui est un homme de compétence et qui place le mérite au cœur de l’organisation de l’examen. Ainsi, vous n’allez pas voir des personnes non indiquées qui sont invitées à l’appréciation des productions des candidats encore moins à la surveillance. De même, il faut reconnaître que le DOB est à l’écoute des acteurs. A chaque conseil supérieur de la CONERO-BAC, lorsque nous l’invitons il vient pour écouter les suggestions.

Comment l’office du baccalauréat collabore avec les partenaires sociaux ? 

Les partenaires sociaux sont associés à la confection des listes de correction et de surveillance puis dans le choix des membres de jury de délibération et d’oral.

Quel est votre point de vue sur le baccalauréat technologique instauré par le gouvernement ?

Aujourd’hui, nous sommes à l’ère du numérique et la technologie est très avancée. Si nous ne faisons rien pour rester dans la mouvance du progrès technologique, nous serons dépassés. Les recherches ont d’ailleurs montré qu’en Afrique nous formons la jeunesse à 15 pour cent, pour les métiers de l’avenir. Et les 85 pour cent, des formations sont orientées vers des métiers qui sont appelés à disparaître. Avec le BAC technologique, c’est que nous sommes dans la mouvance du futur…

M.M

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici