Dans la commune d’Abomey-Calavi, des routes et artères sont dans un état de dégradation…
Des parties de voie endommagées, laissant au passage des creux sur une bonne distance. Des crevasses qui retiennent de l’eau dès qu’il pleut et qui rendent la circulation davantage difficile à leur niveau. Des mois se succèdent sans que leur réfection soit palpable. Pourtant, cette même commune reçoit de nouvelles routes du fait de l’asphaltage. Ce qui est d’ailleurs salutaire.
Mais qu’en sera-t-il de leur entretien alors même que celles existantes semblent privées de tout soin ? En allant à Cotonou, arrivé au carrefour Togoudo par exemple et prenant la voie réservée aux motocyclistes, on se croirait à une autre époque de l’histoire du Bénin. Pareil quand on quitte Cotonou pour Calavi. La détérioration de la voie cyclable, quelques mètres après l’Agence territoriale de développement agricole pôle 4 (Atda4), est telle que désormais, les conducteurs ne roulent que sur la gauche qui laisse voir une fine ligne comme chaussée.
Même sur les routes, les creux sont visibles. Et si les motos ne sont pas endommagées, ce sont les conducteurs qui se cognent. Puisque, malgré l’étroitesse de la voie, et l’incivisme aidant, les ‘’supers conducteurs’’ engagent encore le déplacement sur des chaussées dont il ne reste que désormais de petites portions disponibles pour la multitude. Et, plus le temps passe, plus ça devient inquiétant. A qui incombe l’entretien et la réfection des routes construites au Bénin ? Certains passages à Abomey-Calavi requièrent leur attention, appellent à leur sens d’anticipation. Il faut parer au pire.
Cyrience Fifonsi KOUGNANDE