D’une profondeur de 50 mètres environ, un puits à grand diamètre réalisé par les Colons depuis 1933, soit 91 ans aujourd’hui constitue un véritable danger de mort permanent. L’ouvrage est érigé au quartier Khèrarou dans l’arrondissement central de la commune de Tchaourou.
Mais mal entretenu, ce puits présente actuellement des parties affaissées, la margelle à moitié tombée, l’eau d’une couleur verdâtre, des herbes poussées par endroits, des gros trous au fond du puits. Au fond du puits et aux 04 côtés, on remarque l’affaissement sur plusieurs mètres de chaque côté. Tout ceci montre le danger de mort qui guette les utilisateurs et les habitants. Car, cet ouvrage hydraulique peut s’affaisser à tout moment. Pour Yarou Saka, 70 ans environ, et habitant du quartier, «Une nappe d’eau quitte le cimetière et se jette dans ce puits».
Malgré la couleur verdâtre de l’eau, les populations n’ont pas d’autres choix que de la consommer. C’est le seul puits qui en saison des pluies comme en saison sèche dessert la zone puisque visiblement, il ne tarit jamais. Les différentes autorités communales qui se sont succédé à la tête de la commune et celles en place sont restées sourdes aux interpellations pour une réfection de l’ouvrage. Les habitants n’ont toujours pas de solutions à leur problème. Les riverains sont donc en danger permanent de mort.
Le délégué de Kherarou a confié que plusieurs missions de contrôle technique sont venues de Cotonou mais rien n’est fait. Les populations de ces quartiers sont mécontentes et appellent les personnes de bonne volonté au secours.
Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)