Le Bénin est l’hôte depuis hier, mardi 27 et ce jusqu’au jeudi 29 août 2024, de la 6ème Consultation régionale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH) d’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Les travaux se déroulent à Cotonou dans les locaux de l’Hôtel La Casa Cielo.

Autour du thème « Le rôle des Institutions Nationales des Droits de l’Homme dans la promotion d’une paix, d’une sécurité et d’un développement durables en Afrique de l’Ouest », la 6ème Consultation régionale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH) se tient à Cotonou après celle tenue à Banjul en Gambie. Au cours des assises, les institutions nationales des droits de l’Homme de l’espace Cedeao seront confrontées à des sujets de droits sur leur principale responsabilité liée à la coopération avec les mécanismes internationaux relatifs aux droits de l’Homme, ainsi que la promotion de la ratification et de l’application des traités connexes.

Elles seront également confrontées au suivi de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations-Unies pour le développement durable et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine qui leur revient et l’obligation de contribuer à la mise en œuvre de la vision 2050 de la Cedeao. Il sera également question d’évaluer, dans une démarche participative et inclusive, le fonctionnement des institutions en tant qu’entité indépendante, leurs initiatives et actions, les perspectives, afin de prendre de nouvelles résolutions, dans l’optique de leur insuffler un nouvel élan et poser durablement les bases de leur rayonnement au service de la population des pays de l’espace.

Pour la Vice-présidente et Présidente par intérim de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme, les institutions nationales des droits de l’Homme sont confrontées à de multiples défis dans l’accomplissement de leur mission. Ces divers défis appellent d’eux à repenser leur mode de fonctionnement et les approches d’intervention pour leur efficacité. Sidikatou Adamon épse Houédété a saisi l’opportunité pour lever l’équivoque sur la confusion qu’entretiennent bon nombre des citoyens des pays respectifs qui confondent et assimilent à tort les institutions des droits de l’Homme -engagées par des missions de protection et d’engagement apportées par le gouvernement et le parlement, agissant cependant en toute indépendance-, aux organisations de la société civile.

Elle a adressé ses remerciements au gouvernement du Bénin qui, depuis la mise en place de la CBDH, joue effectivement sa partition, ainsi qu’aux partenaires au développement et aux organisations de la société civile dont les appuis ont permis au Bénin d’obtenir le statut A après seulement quarante mois d’exercice. Elle a pris l’engagement au nom de la CBDH, de ne jamais cesser de s’engager pour la paix, la sécurité et pour un développement durable dans les différents pays.

Tout en exhortant les participants à œuvrer à trouver des solutions aux défis de l’heure, le Vice-Président, Nicolas Assogba, représentant le président de la Cour constitutionnelle, a adressé ses félicitations à toute l’équipe dirigeante de la CBDH, et son personnel, pour l’accréditation au statut A de l’Alliance mondiale des institutions des droits de l’Homme, sa reconnaissance aux hôtes du Bénin et exprimé au nom des autorités politiques, administratives et judiciaires du pays et du président de Cour constitutionnelle, ses sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à la tenue de la rencontre.

 

Th.A.

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