Les acteurs engagés dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure, la drogue et les explosifs ont été conviés, la semaine écoulée, à une importante formation sur les nouvelles technologies en matière de surveillance du marché pharmaceutique et de détection des drogues et explosifs. Ladite formation s’est déroulée dans les locaux de la Faculté des sciences de la santé à Cotonou…

Organisée conjointement par le Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique, l’Agence nationale de contrôle de la qualité des produits de santé et de l’eau et la structure d’appui PoD One DHBC, cette importante rencontre constitue un creuset d’échanges productifs entres experts avertis autour des avancées technologiques adoptées à l’échelle mondiale pour lutter efficacement contre ces fléaux, renseigne le site officiel du gouvernement béninois. Ladite formation vient renforcer le dispositif national en matière de détection de faux médicaments, de drogues et des explosifs.

« Un médicament sur 10 serait falsifié selon l’Oms et 42% de ces falsifications viendraient de l’Afrique subsaharienne. Les antipaludiques et antibiotiques sont comptés parmi les produits médicaux de qualité inférieure les plus souvent signalés. Environs 275 millions de personnes ont fait usage de drogue psychoactive au cours de l’année 2020, un chiffre qui d’ici 2030 augmentera de 11% dans le monde dont 40% en Afrique », a déclaré le Doyen de la Faculté des sciences de la santé, Professeur Josué Avakoudjo. Ce tableau assez préoccupant suscite selon lui, l’urgence d’une stratégie concertée axée sur les nouvelles technologies.

Pour la Présidente du Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique, la présente séance de travail à laquelle prennent part, les structures en charge du contrôle et de l’assurance qualité des médicaments, les forces de contrôle et de répression, la justice, la douane et l’enseignement supérieur reste cruciale et importante. Quant au secrétaire général du ministre de la santé, Dr Ali Imorou Bah Chabi, il a rappelé les nombreuses réformes engagées au niveau du sous-secteur pharmaceutique pour lutter efficacement contre le trafic des médicaments de qualité inférieure.

Au-delà de l’appropriation des nouvelles technologies par les experts présents, la rencontre permettra de définir pour le Bénin un modèle organisationnel efficace permettant de lutter efficacement contre le phénomène des médicaments falsifiés ainsi que le trafic des drogues, a-t-il précisé. “La société française PoD One DHBC est spécialisée depuis 7 ans dans l’accompagnement des autorités sanitaires des États pour moderniser et développer les systèmes de santé publique dans le cadre de la lutte contre les médicaments de qualité inférieure ainsi que la détection des drogues et explosifs“ informe le site officiel du gouvernement.

A.B

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