Le mouvement Billi Now Now Bénin (Bnn 229) à travers Jeunes volontaires pour la santé (Jvs), avec le soutien technique et financier de Planned parenthood Global (PpGlobal), a organisé, vendredi 05 juillet 2024 à Cotonou, une soirée dinatoire.
Jeunes, Organisations de la société civile (Osc), décideurs à divers niveaux et acteurs politiques à l’instar des maires des communes de Tori-Bossito, d’Abomey-Calavi ; cadres du Ministère du plan, du Ministère de la santé, Sa Majesté la Reine de Toviklin, la Directrice régionale de PpGlobal, étaient entre autres, les invités de marque du Mouvement Bnn 229. L’heure était à la mobilisation et au réseautage pour la promotion des Droits et santé sexuels et reproductifs (Dssr) au Bénin.
L’aventure a pris ses marques en 2023. Et, depuis vendredi dernier, on ne parle plus que de mobilisation et de réseautage. Ceci, après plus d’un an (18 mois) d’actions menées. En effet, pour l’objectif d’un milliard de jeunes en charge de leur corps, leur culture et leur destin, il était temps ; a semblé dire la présidente de Jvs, Hermine Bokossa. Elle s’explique : « La mobilisation et la mise en réseau sont essentielles pour créer des synergies et renforcer les capacités des organisations de jeunesse à optimiser leur contribution à la réalisation des Objectifs de développement durable. Dans le domaine des Dssr qui nous concerne davantage aujourd’hui, ce sont les partenariats qui nous permettent de garantir que chaque jeune, jusqu’au dernier kilomètre du Bénin, a la possibilité de prendre des décisions éclairées par rapport à son corps, son destin et de disposer des services de santé sexuelle et reproductive pleinement disponibles pour répondre à ses besoins ».
L’objectif donc de cette rencontre, poursuit-elle, est de mobiliser, de renforcer les échanges et la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans le domaine des Dssr et de l’autonomisation des jeunes, des filles et des femmes et explorer les opportunités de collaboration multipartite entre le mouvement, les Osc, le gouvernement, les Partenaires techniques et financiers (Ptf). Ceci, pour promouvoir les droits et santé sexuels et reproductifs des jeunes et améliorer la synergie et l’efficacité des interventions dans la région. Déjà, Hermine Bokossa est reconnaissante du partenariat « solide » avec la ville de Tori-Bossito et d’autres autorités de l’État en passant par PpGlobal dont le soutien reste entier, aux dires de Elvis Seriki et Achieng Akumu, respectivement représentant Point Focal, Lead Bnn au Bénin et Directrice régionale de PpGlobal,.
Invité d’honneur à ce dîner de Billi now now Bénin, Rogatien Akouakou, maire de la commune de Tori-Bossito se dit, à l’aune des actions menées, des réussites partagées, fier d’avoir « activement » soutenu la mise en œuvre des activités de Bnn 229 sur son territoire. Extrait : « Ensemble, nous avons travaillé à promouvoir la santé reproductive, l’égalité des sexes et l’autonomisation des jeunes… La jeunesse est le pilier de notre avenir. En investissant dans sa santé, son éducation et bien-être, nous construisons les bases solides d’un Bénin plus prospère et plus équitable ». Loin de renoncer à agir, il a rassuré le consortium Billi now now Bénin, la Directrice régionale de PpGlobal, que son Conseil et lui sont plus déterminés que jamais dans la volonté d’agir pour que l’expérience Tori-Bossito reste une référence.
Un an… plus d’une action
Le mouvement Billi now now Bénin, c’est un consortium de quatre organisations de jeunes dont l’association Jeunes volontaires pour la santé, l’Ong Iléwa, l’Association des blogueurs du Bénin et l’Ong Filles en actions. Il reste un programme dont le but est d’engager les jeunes à mobiliser leurs pairs pour une santé sexuelle responsable. Initié par Planned parenthood Global dans plusieurs pays d’Afrique notamment le Burkina-Faso, le Sénégal, l’Ouganda, à son actif depuis son lancement au Bénin, des « actions touchant des centaines de jeunes et d’adolescent (es), particulièrement dans la commune de Tori-Bossito ; le renforcement de l’engagement des jeunes, leur sensibilisation sur les Dssr ; la promotion de l’égalité des sexes par des activités diverses et innovantes ; l’autonomisation de plusieurs jeunes femmes en situation de précarité financière ; des formations en Dssr, gestion financière, leadership, et égalité des genres… ». Et la liste est longue.
Cyrience Fifonsi KOUGNANDE
