Les cas Madougou et Aïvo évoqués
Le parti exige la fin des détentions arbitraires
En détention provisoire à la prison civile de Missérété depuis le 15 janvier 2020, Latif Radji est passé de vie à trépas, lundi 1er juillet 2024 au Cnhu de Cotonou. Ce décès survient après celui de Mounirou Odjo, récemment libéré de prison. Les deux font partie des personnes arrêtées dans le cadre des manifestations post-électorales de 2019. Suite à ces deux drames, qui émeuvent plus d’un, le parti d’opposition Les Démocrates dénonce les conditions de détention dans les prisons du Bénin.
Dans un communiqué rendu public, le parti s’insurge contre le bafouement des droits fondamentaux, notamment le droit à la vie. « Les cas les plus emblématiques sont ceux de l’ex-Ministre Reckya MADOUGOU et du professeur Joël AÏVO », peut-on lire dans le communiqué. Pour le parti d’Opposition au régime Talon, ces décès en détention sont une violation grave des droits humains universellement reconnus. Aux victimes de l’arbitraire du régime de la Rupture, le parti Les Démocrates réaffirme qu’il se tient à leur côté, dans un soutien indéfectible.
« Notre parti et la Nation qui ont de la mémoire sauront se souvenir du sacrifice immense de tous les combattants de la liberté : prisonniers et exilés politiques », lit-on dans le communiqué. Tout en réclamant l’ouverture d’une enquête sur les conditions de décès des militants de la liberté Latif Radji et Mounirou Odjo afin de situer les responsabilités et la prise de sanctions exemplaires, le parti Les Démocrates exige la fin des détentions arbitraires et appelle à l’amnistie générale afin que les prisonniers et exilés politiques rentrent à la maison.
M.M