Il s’appelle Latif Radji. De sources concordantes, ce prisonnier, en détention provisoire à la prison civile de Missérété depuis le 15 janvier 2020, est passé de vie à trépas hier, lundi 1er juillet 2024.
Il serait souffrant depuis des jours. Mais son admission au Cnhu a tardé. Cet homme de 38 ans né à Kaboua, étudiant au moment de son arrestation, croupit dans une cellule d’Akpo-Missérété en attendant son procès. Il se sentait mal mais les diligences n’auraient pas été effectuées à temps. Il fut admis finalement au Cnhu. Placé sous oxygène, il n’a pas survécu. Son corps inanimé, menotté à son lit d’hospitalisation, a fait le tour des réseaux sociaux, créant l’émoi.
Pour rappel, Latif Radji a été arrêté lors des violences électorales de 2019 à Savè et figure dans le dossier « Faléti ».
M.M
