La cinématographie béninoise était à l’honneur en France, du 07 au 17 juin 2024, à l’occasion de la  première édition du  Festival Oley’Africa, grâce à une programmation de films, assurée par l’Administratrice Culturelle et Programmatrice Cinéma, la béninoise Joëlle d’Almeida.

Les fictions, « MutiléEs », de Thiam Yessoufou, « FAST DREAM », de Jaurès Koukpémédji, « YE – RESSENTIMENT », de Giscard Dah-Fonton, « ZANKLAN », d’Arcade Assogba, la docu-fiction, la « 7eme Thérapie», de King Gnaho, et le documentaire, « La villa Reynette, de ciment et d’amour», d’Evelyne Agli,  sont les six films béninois proposés aux cinéphiles français, à l’occasion du festival Oley’Africa, qui s’est déroulé à la chapelle des Cordeliers à Crest.

Programmés et projetés au public par l’administratrice culturelle béninoise, Joëlle d’Almeida, cette programmation résulte d’un partenariat entre le festival Oley’Africa et l’Association Culturelle Kitikili.

A en croire la représentante de l’Association Kitikili, la séance de projection dénommée « Carte blanche – Les courts du soir » a proposé une sélection de six œuvres cinématographiques béninoises, diversifiées tant par leurs formes (fictions, documentaire, docu-fiction) que par leurs sujets de fond (l’enfance, la mémoire, le lien social et familial, le patrimoine).

Elle fait remarquer que ces films ont suscité un engouement auprès du public qui a massivement adhéré aux différentes thématiques abordées dans les œuvres projetées.

Initié par l’artiste et promoteur culturel, Segun Olabissi, le festival Oley’Africa s’est bien déroulé à la chapelle des Cordeliers dans la ville de Crest et a mobilisé de nombreux festivaliers venus de plusieurs pays d’Europe et d’Afrique.

Selon lui, cette rencontre de brassage culturel, rend hommage aux cultures africaines à travers des œuvres variées, alliant expositions, concerts, artisanat, arts vivants, cirque, cinéma, photographie et art culinaire. Le second volet du festival se déroule au Bénin et consiste en un programme spécial d’initiation des enfants des rues, aux techniques de cirque, et éventuellement à leur insertion socioprofessionnelle.

Pour Segun Olabissi, l’objectif du Festival Oley’Africa est de promouvoir la culture africaine, et les  artistes africains en France et en Europe.

« En mettant en lumière la diversité artistique et culturelle, nous ambitionnons de renforcer les liens entre les communautés, de favoriser l’inclusion sociale, et d’offrir un avenir prometteur aux enfants vivants dans les rues du Bénin grâce à notre programme de cirque existant depuis une quinzaine d’années en partenariat avec l’Associat Soc & Wac», explique le promoteur de l’évènement.

T.G

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