La police républicaine se prononce sur ce qu’il convient d’appeler affaire de port de casque à un cadavre. Une affaire qui aurait conduit à l’interpellation de trois journalistes. Pour la police républicaine, son honneur a été lavé après des allégations diffamatoires.
La Police républicaine a récemment pris des mesures décisives pour contrer des allégations diffamatoires diffusées sur les réseaux sociaux, démontrant ainsi son engagement envers la vérité et l’intégrité. Suite à la propagation d’une vidéo sensationnaliste le jeudi 04 avril 2024, prétendant que des fonctionnaires de police en service à Sirarou auraient arrêté un motocycliste transportant un cadavre au motif que celui-ci ne portait pas de casque. Une enquête minutieuse a été diligentée. En effet, l’auteur de la vidéo affirme sans ambages que les agents de la Police républicaine auraient exigé et obtenu le paiement d’une somme de dix mille (10 000) francs CFA, sous ce fallacieux prétexte. Cette vidéo, largement partagée sur les plateformes en ligne, a semé le doute et terni l’image de la Police républicaine.
Les investigations ont permis d’identifier l’auteur de ces fausses informations, le sieur BIO MAGO Karim, instituteur à l’école primaire publique de Gbégourou dans la commune de N’dali avec trois journalistes de l’organe de presse qui a relayé en exclusivité ces élucubrations. Invités à comparaître devant les officiers de police judiciaire, ils ont été auditionnés et présentés au parquet le lundi 10 juin 2024 pour propagation de fausses nouvelles et diffusion de fausses informations via les réseaux sociaux. L’autorité judiciaire a mis sous convocation le jour même les trois journalistes et maintenu la mesure de garde à vue de l’auteur de la vidéo.
Prenant la mesure de la situation, le groupe de presse « DAABARU » à la faveur d’un communiqué rendu public, le 11 juin 2024 a présenté ses plus excuses à la Police républicaine pour la publication de ce faux témoignage qu’il a relayé. Présentés à nouveau au Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de 1ère classe de Parakou, le mardi 11 juin 2024, l’auteur de la vidéo a été placé sous mandat de dépôt et écroué à la maison d’arrêt de Parakou. Quant aux journalistes, ils ont été condamnés à six (06) mois d’emprisonnement assortis de sursis et d’une amande de cinq cent mille (500.000) francs CFA. L’action rapide et résolue des forces de l’ordre démontre leur volonté de protéger leur réputation et de lutter contre la désinformation. En déférant l’auteur des propos diffamatoires, la Police républicaine envoie un message fort : « les calomnies et les rumeurs infondées ne seront pas tolérées ».
Il est crucial de souligner que la diffusion de fausses nouvelles peut avoir des conséquences graves, alimentant la méfiance envers les institutions et perturbant l’ordre public. La responsabilité de vérifier l’authenticité des informations partagées incombe à chacun, et la liberté d’expression doit être exercée avec prudence et respect envers autrui. En prenant des mesures contre la propagation de fausses informations, la Police républicaine réaffirme son engagement envers la vérité, la justice et la protection des citoyens.
Cette action témoigne de sa détermination à défendre son honneur et sa mission essentielle au service de la société“ a réagi la police républicaine. Notons que le média concerné a, dans un message rendu public, présenté ses excuses à la police républicaine.
A.B